La Corée Du Nord lance la première cyber-guerre mondiale

Publié le par JSS

http://david.fayon.free.fr/images/piratage-internet.jpgDepuis des années, les Nord-Coréens forment des experts capables de bloquer les systèmes informatiques du Sud. Les spécialistes sudistes commencent seulement à en mesurer le réel danger.

La 7e Conférence sur la protection des renseignements de la défense nationale, qui s’est tenue le 16 juin sur le site du Defense Security Command (DSC), près de Séoul, a été particulièrement suivie par la presse. Le DSC, qui dépend du ministère de la Défense, y a annoncé que l’armée sud-coréenne faisait chaque jour l’objet de quelque 95 000 attaques cybernétiques, 10 450 concernant le hacking [modification clandestine d’informations], 81 700 la diffusion de virus, 950 le déni de service (DoS, opérations visant à bloquer des serveurs) et1 900 la modification de sites Internet.

Si ces chiffres sont spectaculaires, le fait n’est malheureusement pas exceptionnel. Dans ce monde ultra-informatisé, le phénomène est sans doute inévitable. La question est plutôt de savoir qui est derrière ces agressions, quels sont les dégâts commis et surtout si la sécurité nationale est réellement en jeu. Le DSC a révélé que la Corée du Nord introduisait des logiciels espions dans les réseaux informatiques de l’armée sud-coréenne et des troupes américaines stationnées au Sud en vue de dérober des secrets militaires. En juin 2004, 278 ordinateurs appartenant à une dizaine d’institutions sud-coréennes, dont le Parlement et le Centre de recherche de la défense nationale, ainsi qu’à des entreprises et des organes de presse ont été victimes de telles attaques. A l’époque, les services de renseignement sud-coréens avaient incriminé un hacker chinois. Mais, d’après une personne travaillant dans un service de renseignement, c’est un agent nordiste résidant en Chine qui aurait mené les opérations. La CIA sud-coréenne l’aurait même identifié, mais aurait préféré garder le secret pour des raisons stratégiques. Les dommages ont été considérables. Le dispositif de la marine et de la police maritime fait partie des informations subtilisées, ce qui a eu pour conséquences sa modification immédiate et le renforcement de la sécurité des organismes dépendant du ministère de la Défense.

La Corée du Nord se prépare à une guerre cybernétique depuis le milieu des années 1980. L’armée nordiste a créé l’Université d’informatique de Pyongyang, dont le but est de développer la recherche sur le nucléaire et sur les armes biologiques et chimiques, mais aussi de former des experts en hacking. Selon Song Yong-gun, ex-commandant du DSC sous la présidence de Roh Moo-hyun, “la Corée du Nord renforce ses capacités en vue d’une guerre cybernétique, en formant chaque année une centaine de hackers professionnels”. Les services de renseignement sud-coréens ont par ailleurs confirmé que “les capacités du Nord en matière de hacking étaient comparables à celles de la CIA”. C’est donc de manière systématique et organisée que les Nord-Coréens se préparent à une guerre informatique. Et, dans l’espace virtuel, il n’y a pas d’armistice. Pyongyang, rappellent les analystes sud-coréens, s’est intéressé à cette nouvelle forme de combat dès les années 1970, soit une décennie plus tôt que le Sud. Dans les années 1990, les réseaux informatiques des principales troupes nord-coréennes étaient équipés en fibres optiques, ce qui a donné naissance à un solide système de communication et de commandement.

L’armée nord-coréenne cherche toujours à innover et à creuser l’écart avec le Sud en concentrant ses efforts sur des domaines particuliers. C’est pourquoi, en dépit d’un budget de défense plusieurs fois supérieur à celui du Nord, le Sud lui reste inférieur sur le plan militaire. Pyongyang remporterait également une guerre cybernétique, alors que la république de Corée possède des technologies de l’information et de la communication nettement supérieures. Le véritable risque est que les Nord-Coréens paralysent un jour le fonctionnement de la société sud-coréenne par le biais de ses réseaux informatiques très développés. Il s’agirait alors d’une véritable “bombe informatique”. Le 25 janvier 2003, un virus a contaminé en une demi-heure 75 000 ordinateurs dans le monde entier, dont 8 000 en Corée du Sud. Ce type d’attaque peut perturber les structures de base d’un pays, en touchant l’électricité, les transports, l’énergie atomique ou encore la distribution d’eau. Si Pyongyang forme une centaine de hackers par an, ce n’est sûrement pas pour mener de simples opérations de hacking. La question de la guerre cybernétique doit être discutée dans le cadre de la défense nationale, en concertation avec d’autres organismes qui gèrent les informations au sein du ministère de la Défense.

Publié dans Divers

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C
Monsieur Joël Ici, au Maroc les séjours en prison sont si terribles que personne n'oserait lancer des diatribes contre la corruption et l'injustice des tribunaux "islamiques". Certains détenus sont torturés par les services de sécurité au chalumeau et à coups de marteaux, puis transportés à bords d'hélicoptères et largués dans l'océan. Il ne sert à rien  donc de jouer aux héros. Voulez-vous m'éviter d'être arrêtés par les tortionnaires. Si c'est oui, alors, vous ne devez plus évoquer le cas de Rebecca. Il y a de gros intérêts qui sont en jeu. J'ai été formé par l'ancienne Mission française. C'est là précisément, où j'ai adhéré au système sioniste. Je me considère comme étant le futur pilier et soutien du Sionisme en Afrique du Nord. J'attends mon heure pour pouvoir exécuter les ordres de mes maîtres. Le reste sont des futilités. Nathan Mostafa Chaibane
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E
joel mes commentaires s'affichent sous ta signature desolee--- JSS essayes de voir pourquoi.... merci ESTHER
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E
Joel n'ecris plus en bleu on a un mal fou a te lire et c'est trop dommage!
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J
Merci Mr Chaîbane pour cette diatribe , qui ne répond absolument pas à mon propos .
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C
Joël Je n'ai dit que le vérité. Un homme même doué de si peu d'intelligence et d'honnêté n'aurait pas pris le risque de mentir, dans un blog aussi respectable que JSS, au risque d'être par la suite confondu. Je fais le bien tant que je peux et je n'ai qu'une seule parole. Rebecca, ne sera jamais inquiétée tant que je serais mandaté par la majorité des co-héritiés pour gérer leurs biens immobiliers et qui sont heureusement des Français. Le dossier Rebecca est pour moi définitivement clos. Monsieur Joël, j'ai parlé d'une poignée de séfarades marocains et non pas de toute la communauté comme vous l'avez prétendu. Si vous aviez envie d'en savoir davantage sur moi, vous n'auriez qu'à cliquer sur Google Mostafa Chaibane. Ce n'est pas du tout le courage qui manque pour pouvoir dénoncer la corruption et l'injustice au Maroc. Par ailleurs, vous semblez ignorer que les hommes et les groupes de tous les secteurs confondus qui se livrent aux activités mafieuses au Maroc tirent leur impunité de puissantes protections ayant leur base en France aux Etats-Unis et en Israël en contrepartie de remise de valises bourrées de billets de devises fortes provenant d'argents sales à des personnalités sous forme de dons ou de fonds secrets destinés aux financements de partis politiques. Au Maroc, l'enrichissement illégal de Marocains aussi Musulmans que Juifs qui étaient, rien que pas plus qu'hier fauchés ont bâti en un clin d'oeil des fortune colossales en spoliant honteusement le patrimoine des familles israélites décédées, il y a longtemps et que les recherches discrètes avaient fait ressortir qu'elles étaient dépourvues d'ayants droit. Monsieur Joël pour avoir une place dans le home de vieillesse à Casablanca, il va falloir verser de la corruption. Ce n'est pas une question de religions, mais tout simplement de sous. Nathan Mostafa Chaibane 
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