Et l'Iran créa l'intifada on-line !

Publié le par JSS

C’est la dernière blague du régime des mollahs : un site consacré au hack des sites sionistes !

Officiellement le régime ne serait pour rien : il s’agirait d’une initiative privée… de jeunes iraniens qui auraient répondu à un concours lancé par le représentant du Hamas en Iran pendant la journée de l’inauguration de la seconde exposition des médias virtuels organisée par le régime dans une mosquée de Téhéran.

C’est pendant l’avant-dernière journée de cette exposition d’une semaine que l« association pour la résistance à l’invasion du monde virtuel par les sionistes et associés » a annoncé sa création pour arrêter le flot de jeux virtuels qui ont pour mission de nuire à l’identité et aux croyances du peuple de l’Islam.

Toutes les agences de presse du régime ont consacré des dépêches à cet événement sans intérêt. Selon ces dépêches, l’annonce a enthousiasmé Ossama Abdol-Motaï, le représentant du Hamas en Iran, et il aurait immédiatement organisé une petite fête sur son stand à cette expo avec le soutien des collègues du stand du Hezbollah !

Cependant, ce groupe qui dit avoir formé des commandos de la « Digital Intifada » n’a toujours pas de site, ce qui rend suspect l’histoire racontée par les médias du régime, d’autant plus que le site de l’expo ne contient aucune référence au concours lancé par le Hamas.

Ce soi-disant groupe de Hackers est une réponse à un jeu virtuel lancé par le fondateur du Kazaa qui évoque une invasion de l’Iran par des troupes israéliennes où l’on peut prendre son pied en tuant des Iraniens. C’est une réponse excessive et bêtement islamisée à un jeu conçu par un inculte qui confond les iraniens avec leurs dirigeants.

Dans le même sujet mais avec d'autres informations. A l’occasion des violences de l’Intifada Al-Aqsa (2ème intifada), la lutte israélo-palestinienne s’est également emparée du net ; l’internaute pourra visiter, côté palestinien, Hakers Palestine et, côté israélien, Internet Haganah. Pour un état détaillé de la question en 2001, l’internaute lira avec intérêt le "Israeli-Palestinian Cyber Conflict", un iDEFENSE Intelligence Services Report (http://www.idefense.com/) ainsi que The Digital Revolt: Resistance & Agency on the Net, une étude de Will Tagart datée elle aussi de 2001 et mise en ligne dans le cadre d’un programme New Media & Information Technology in the Middle East piloté par la Georgetown University.


Certaines URL ici signalées sont ainsi périodiquement l’objet d’attaques, rendues indisponibles ou redirigées vers des sites pornographiques ou commerciaux. Les pages disparues pourront souvent être retrouvées soit, pour les plus récentes, dans le cache du moteur de recherche Google (il suffit, dans les références, de cliquer non pas sur le titre du document recherché mais sur le lien ”copie cachée”) soit sur la Wayback machine mise en œuvre à l’université de Berkeley (Californie) depuis octobre 2001 qui, grâce à des ”clichés” périodiques, revendique l’archivage de plusieurs milliards de pages.

Ce nouveau guide obéit aux mêmes règles énoncées dans l’introduction du ”Guide de Palestine-sur-Web”.

(en partie repris depuis iran-resist.org)

Publié dans Ayatolland d'Iran

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A
Ah, les charmes d'Internet. Qui peut produire le meilleur, comme le pire. Et, comme tu le soulignes, ceux qui sont à l'origine de cette guerre psychologique virtuelle confondent "les Iraniens avec leurs dirigeants". Voilà là le plus grand danger dans ces dossiers sensibles !
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