Olmert: "pas de trêve sans Gilad! "

Publié le par JSS

Une trêve durable dans la bande de Gaza, une possibilité que le mouvement islamiste du Hamas annonçait comme imminente, semble de nouveau s'éloigner. Le premier ministre israélien a affirmé, durant ce shabbat, qu'aucun accord ne sera signé sans la libération du soldat israélien Gilad Shalit, enlevé par les terroristes du Hamas le 25 juin 2006. Le Hamas n'a pas réagi après cette déclaration. Mais certains experts pensent que trois solutions sont désormais possibles. Ou Israël "gagne" et Shalit est libéré. Ou le Hamas recommence ses provocations et s'attire de nouveau les foudres de Tsahal. Dernière possibilité, c'est le status-quo et personne n'obtient rien. Ni la stabilité. Ni la sécurité. En tout cas, jusce qu'a ce qu'un nouveau gouvernement israélien soit formé. C'est, à mon sens, ce qu'il se passera en attendant Netanyahu.
Plusieurs responsables du Hamas avaient laissé entendre, jeudi, qu'une trêve de dix-huit mois serait annoncée "sous 48 heures" par le gouvernement égyptien. Des propos rapidement nuancés par l'un chef terroriste du mouvement islamiste, Khaled Mechal. Depuis Doha, celui-ci a fait part de ses doutes et parlé d'une "complication". "On se sait pas si cette date sera respectée", ajoutait-t-il.
Par la suite, un porte-parole affirmait que la durée de la trêve posait notamment problème. "Ils ont demandé une trêve sans limite de temps et non d'un an et demi comme convenu", a précisé Fawi Baroum, porte-parole du mouvement islamiste.

Selon les termes proposés par les médiateurs égyptiens, la trêve entre Israël et le Hamas devrait se faire par étapes. Après un cessez-le-feu, un échange de prisonniers précéderait l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza avec Israël et l'Egypte. Enfin, des discussions de réconciliation entre les factions rivales palestiniennes viendraient clore le processus.

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