Scoop JSS: la "française humiliée par Tsahal": l'histoire vraie et inédite !
Début juin 2008, le 11 présicément. La presse francophone s'est une nouvelle fois déchaînée sur... Tsahal, l'armée de défense d'Israël. J'ajoute l'armée de défense pour la bonne continuation de l'article. Cette phrase prendra tout son sens dans un instant.Donc, je reprend, fin juin, une dépêche AFP reprise par nos plus grands journaux titrait: "la france humiliée par Tsahal". Que ce soit Libération, Le Monde ou les autres; le constat était le même. L'histoire à fait vendre. Elle a fait parler. Voilà, en gros, ce que l'on pouvait lire dans Libération:
"Le plus grave de l’histoire, c’est l’attitude des services consulaires français qui semblent avoir baissé les bras alors qu’ils sont eux-mêmes victimes de pressions scandaleuses : Catherine Hyver, consule adjointe, a été retenue pendant dix-sept heures sans boire ni manger le 11 juin avec l’agent de sécurité qui l’accompagnait au passage d’Erez (entre Israël et la bande Gaza) pour avoir refusé la fouille de sa voiture diplomatique. Une violation des règles diplomatiques qui indigne Noha sans la surprendre : « Au consulat de Jérusalem, ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire, qu’il y avait des dizaines de cas comme le mien. Et je n’ai même pas eu de réponse de l’ambassade à Tel-Aviv. La vérité, c’est qu’il y a une décision non encore officielle d’Israël de ne plus laisser passer par l’aéroport de Palestiniens ou d’étrangers d’origine palestinienne. »
Tout au long de l'article on à le droit à des insinuations comme "violence contre la France", "soldats meurtriers", j'en passe et des meilleurs (et des pires!). Sauf que voilà, une fois de plus, avec une information totalement biaisée,l'AFP à réussie son pari. Et cette femme pro-Hamas du centre culturel français aussi.
De source diplomatique très proche du dossier, voilà la vérité:
"Elle était parti à Gaza pour faire un état des lieux de la situation. A son retour, au passage d'Erez, l'armée à demandée aux occupants de sortir du véhicule pour les vérifications d'usages. C'est obligatoire pour tout le monde. Les diplomates et les humanitaires. Il faut vérifier que la voiture n'a pas été piégée. Il faut vraiment tout vérifier.
Sauf que Mme Hyver s'est vivement emportée et a refusée la fouille sécuritaire du véhicule comme si elle était coupable d'un délit ou d'avoir caché de la drogue.
Etant arrivée au passage en fin de soirée, les soldats étaient en train de sécuriser le terminal, de le nettoyer et de le préparer pour le lendemain. Et au vu de l'agressivité de MmeHyver, ils lui ont dit "écoutez, allez vous reposer dans un hôtel de Sderot. Faites ce que vous voulez. Repassez demain matin. Mais en attendant, laissez la voiture ici. Nous vous appelons un taxi".
Furieuse, Mme Hyver a essayée de remuer ciel et terre. Ambassade et consulat. Même le quai d'Orsay à été réveillée en pleine nuit. Mais rien n'y fait. Sa voiture doit rester sur place. Elle décide alors de ne pas abandonner la voiture. Le consul de Jérusalem, le pire anti-sioniste du monde lui dit "écoute, je t'envoie un militaire pour passer la nuit dans la voiture. Il surveillera que personne ne la dépouille". Comme si cela pouvait arriver au sein même d'un terminal blindé!
Pour ne pas laisser le militaire seul, elle décide de rester avec lui, toute la nuit dans la voiture. Au terminal d'Erez. Le lendemain, malgré tous ses efforts, la voiture est fouillée avant de pouvoir rentrer sur le territoire israélien. C'est la loi.
Mme Hyver se sent humiliée et contacte directement l'AFP pour faire savoir au monde à quel point les soldats d'Israël sont des barbares. Bingo! Une histoire pareille, ca plait vraiment!
Elle n'hésitera même pas à en rajouter des tonnes et des tonnes comme "on est resté emprisonné sans une miette de pain. Sans une goutte d'eau."... Tout est faux. Elle n'a jamais été emprisonnée. Et si elle voulait de l'eau, elle n'avait qu'a aller à la fontaine située à 200 mètres de son véhicule!"
La vérité est aujourd'hui rétablie grâce à mon ami diplomate. Si je ne parle de cette histoire qu'aujorud'hui malgré le fait que j'avais déjà entendue la vérité à l'époque, c'est pour l'unique raison que mes affirmations d'alors n'avaient pas pu êtres recoupées. Aujourd'hui, elles le sont. Mais cette histoire, elle, ne fera la une d'aucun journal. Personne n'en parlera. Seul, le blog JSS et peut-être quelques blogs amis répandront l'information. Une fois de plus, la propagande anti-israélienne à gagné le combat. Ils sont vraiment trop fort quand ils jouent aux faibles!