La Russie avance ses pions en Afrique...
Petite revue de presse sur le petit jeu d'échec au-quel se livre Moscou ses derniers jours !
Les plus hauts dirigeants de l'URSS et de la Russie n'avaient jamais visité des pays africains aussi importants sur le plan politique et économique que le Nigeria, l'Angola et la Namibie." Le président Dmitri Medevdev l'a fait, accompagné d'une importante délégation de ministres et hommes d'affaires russes. Et, après une première étape en Egypte, le 23 juin, il "est allé plus loin en Afrique", note le journal financier moscovite Vedomosti. Selon un expert russe cité par la Nezavissimaïa Gazeta, "Medevdev a visité des pays avec lesquels nous avons des relations anciennes et suffisamment développées - des pays où Moscou a autrefois énergiquement soutenu la lutte des peuples pour leur indépendance".
Pour les Izvestia, l'Egypte a été non seulement la première mais aussi la principale étape d'une tournée de quatre jours. "Au Kremlin, on considère que ce pays est l'étalon de la politique africaine et jouit d'une immense autorité dans le monde musulman", notamment avec le siège de la Ligue arabe, devant laquelle Medvdev s'est exprimé. La Russie et l'Egypte ont signé un accord de partenariat stratégique en vue de développer leurs relations dans tous les domaines, y compris en matière de coopération technico-militaire. Medvedev a débarqué "en Egypte avec des sous-marins et une centrale nucléaire", titre ainsi Vedomosti.
Au Nigeria, six gros contrats ont été signés, notamment en vue de la participation de la Russie à la construction d'un grand ensemble de gazoducs et dans l'énergie nucléaire à usage civil. Il s'agit de futurs investissements russes chiffrés en milliards dans le pays le plus peuplé d'Afrique", note la Nezavissimaïa Gazeta. Les présidents russe et nigérian "ont exprimé leur satisfaction à propos de la croissance du commerce bilatéral et ont souligné leur intention d'intensifier les relations économiques, notamment dans les domaines de l'énergie, de la métallurgie, du pétrole et du gaz", rapporte le journal nigérian This Day. Selon Alexeï Vassiliev, directeur de l'Institut des études africaines auprès de l'Académie des sciences de Russie, Moscou "a gravement négligé l'Afrique. Le commerce du Nigeria avec la Russie s'élève à environ 300 millions de dollars par an, contre 40 milliards avec les Etats-Unis et 11 milliards avec la Chine.
En Namibie, "les entreprises russes sont particulièrement intéressées par l'exploitation de gisements de ressources minérales", souligne Kommersant. Le journal rappelle que l'agence nucélaire russe Rosatom œuvre déjà sur des mines d'uranium, alors qu'Alrossa, le géant russe du diamant, prospecte et espère participer à ce secteur exclusivement dominé en Namibie par le sud-africain De Beers. Le journal The Namibian souligne que "la Russie se joint à la chasse au pétrole namibien". Un mémorandum d'accord a été signé entre Gazprom et la compagnie nationale de Namibie Namcor. Le géant gazier russe étudiera toutes les données existantes fournies par la partie namibienne afin de décider où il compte travailler. "Nous aimerions que les entreprises russes occupent une place de poids sur le marché africain", a déclaré le président Medevdev à l'issue de discussions avec son homologue namibien. Et Medvedev a déploré le retard pris par la Russie.
Par CourrierInternational.com
Les plus hauts dirigeants de l'URSS et de la Russie n'avaient jamais visité des pays africains aussi importants sur le plan politique et économique que le Nigeria, l'Angola et la Namibie." Le président Dmitri Medevdev l'a fait, accompagné d'une importante délégation de ministres et hommes d'affaires russes. Et, après une première étape en Egypte, le 23 juin, il "est allé plus loin en Afrique", note le journal financier moscovite Vedomosti. Selon un expert russe cité par la Nezavissimaïa Gazeta, "Medevdev a visité des pays avec lesquels nous avons des relations anciennes et suffisamment développées - des pays où Moscou a autrefois énergiquement soutenu la lutte des peuples pour leur indépendance".
Pour les Izvestia, l'Egypte a été non seulement la première mais aussi la principale étape d'une tournée de quatre jours. "Au Kremlin, on considère que ce pays est l'étalon de la politique africaine et jouit d'une immense autorité dans le monde musulman", notamment avec le siège de la Ligue arabe, devant laquelle Medvdev s'est exprimé. La Russie et l'Egypte ont signé un accord de partenariat stratégique en vue de développer leurs relations dans tous les domaines, y compris en matière de coopération technico-militaire. Medvedev a débarqué "en Egypte avec des sous-marins et une centrale nucléaire", titre ainsi Vedomosti.
Au Nigeria, six gros contrats ont été signés, notamment en vue de la participation de la Russie à la construction d'un grand ensemble de gazoducs et dans l'énergie nucléaire à usage civil. Il s'agit de futurs investissements russes chiffrés en milliards dans le pays le plus peuplé d'Afrique", note la Nezavissimaïa Gazeta. Les présidents russe et nigérian "ont exprimé leur satisfaction à propos de la croissance du commerce bilatéral et ont souligné leur intention d'intensifier les relations économiques, notamment dans les domaines de l'énergie, de la métallurgie, du pétrole et du gaz", rapporte le journal nigérian This Day. Selon Alexeï Vassiliev, directeur de l'Institut des études africaines auprès de l'Académie des sciences de Russie, Moscou "a gravement négligé l'Afrique. Le commerce du Nigeria avec la Russie s'élève à environ 300 millions de dollars par an, contre 40 milliards avec les Etats-Unis et 11 milliards avec la Chine.
En Namibie, "les entreprises russes sont particulièrement intéressées par l'exploitation de gisements de ressources minérales", souligne Kommersant. Le journal rappelle que l'agence nucélaire russe Rosatom œuvre déjà sur des mines d'uranium, alors qu'Alrossa, le géant russe du diamant, prospecte et espère participer à ce secteur exclusivement dominé en Namibie par le sud-africain De Beers. Le journal The Namibian souligne que "la Russie se joint à la chasse au pétrole namibien". Un mémorandum d'accord a été signé entre Gazprom et la compagnie nationale de Namibie Namcor. Le géant gazier russe étudiera toutes les données existantes fournies par la partie namibienne afin de décider où il compte travailler. "Nous aimerions que les entreprises russes occupent une place de poids sur le marché africain", a déclaré le président Medevdev à l'issue de discussions avec son homologue namibien. Et Medvedev a déploré le retard pris par la Russie.
Par CourrierInternational.com