Deux brèves sur le Hamas: "Merci Chavez!" et "Galloway pas content"

2: Suite à l'article de ce matin consacré aux juifs du Canada et à Galloway, je viens de recevoir cet article de Cyberpress.ca (site internet canadien):
Galloway: «Je n'ai jamais soutenu le Hamas»
Quoi qu'en dise le gouvernement canadien, George Galloway (en photo ci dessous) assure n'avoir jamais soutenu le Hamas de sa vie. «J'étais plutôt un partisan du président Yasser Arafat, Dieu ait son âme», a-t-il spécifié hier en entrevue téléphonique avec La Presse. Interdit de séjour au Canada, le député britannique à la réputation sulfureuse prononcera tout de même un discours à Montréal, ce soir, par l'entremise d'une vidéoconférence.
Pour 20$, les Montréalais pourront entendre, en direct de New York, l'homme accusé par Ottawa d'avoir financé le Hamas, une organisation classée terroriste au Canada. La conférence aura lieu dans un auditorium de l'Université Concordia. M. Galloway y dénoncera le soutien d'Ottawa à Israël et la guerre en Afghanistan, «vouée à l'échec», selon lui.

Galloway ne s'explique pas la décision «littéralement absurde» du gouvernement canadien. «Si j'étais vraiment un terroriste ou une menace à la sécurité, je ne vous parlerais pas actuellement de New York. Je ne siégerais pas au Parlement britannique depuis 23 ans. Et je n'y aurais pas été élu cinq fois!»
Début mars, le député a remis des véhicules d'urgence et des médicaments «au gouvernement démocratiquement élu de Gaza». Or, il se trouve que ce gouvernement est dirigé par le Hamas. «Ce n'est pas mon choix. C'est le choix du peuple de Gaza», plaide-t-il. Quant aux 45 000$ remis à Haniyeh, c'était un «don symbolique pour briser le siège de Gaza».
Bernie Farber, directeur exécutif du Congrès juif canadien, est l'un des rares à soutenir la décision du gouvernement. «Le fait de défendre nos principes a parfois pour effet de jeter les projecteurs sur l'enjeu, admet-il. Mais c'est important de se tenir debout pour ce que l'on croit.» Selon Farber, cette affaire «n'a rien à voir» avec la liberté d'expression. La preuve, dit-il, c'est que Galloway peut prononcer ses discours par vidéoconférence sans que personne ne tente de l'en empêcher. «L'enjeu, c'est son soutien au terrorisme. Galloway a un long passé de financier international de la terreur, et nous ne voulons pas que le Canada devienne une tirelire pour lui.»