Rencontres impromptues

Publié le par JSS

A l'occasion d'une rencontre imprévue à New York, la ministre des Affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, a fait savoir au président américain sortant, George W. Bush, à quel point il avait contribué aux progrès des négociations israélo-palestiniennes et l'a félicité pour ses efforts contre le terrorisme et l'extrémisme.

Bush s'est adressé très rapidement à Livni ainsi qu'au président Shimon Peres, en visite aux Etats-Unis pour la conférence interreligieuse des Nations unies (Livni devant absolument être dimanche à Jérusalem pour le World Zionist Congress).

"Ils n'étaient pas censés se rencontrer", a déclaré le porte-parole de Livni. Pourtant, dès la fin de son discours à la conférence, le président américain est immédiatement allé à leur rencontre."Il est important de dire au monde entier que vous laissez derrière vous un processus de paix qui continuera d'avancer. Vous avez permis de faire progresser les échanges avec les Palestiniens, après des années de terreur", a affirmé Tzipi Livni. Israël n'est pas le premier supporter de Bush pour rien... Durant son administration, Bush a augmenté ses crédits envers Israël... Et de son côté, Israël à aidé les USA en achetant des Dollars quand cette devise était au plus bas.

"Personne ne peut vous enlever ça. Vous vous êtes battu contre le terrorisme et l'extrémisme et avez aidé les Palestiniens modérés à retrouver la voie juste. Pour ça et encore bien d'autres choses, Israël vous doit beaucoup."

Livni et Peres se sont également entretenus avec le Premier ministre turc, Reçep Tayyip Erdogan, ainsi que son ministre des Affaires étrangères, Ami Babacan. Ankara joue les médiateurs dans les récentes négociations (négociations  portant sur les thèmes qui devraient êtres abordés lors de futures réelles négociations) entre Jérusalem et Damas.

Erdogan a promis de continuer d'œuvrer en faveur de la paix entre Israël et ses voisins (Erdogan prix Nobel de la paix 2025?). Il a par ailleurs souligné l'importance de poursuive les échanges avec Damas, même en amont des élections législatives israéliennesdu 10 février prochain.

Peres, quant à lui, a déclaré que les "Syriens doivent choisir entre une paix avec Israël ou l'Iran". "L'Etat d'Israël n'a aucun intérêt à côtoyer des terroristes sur les collines du Golan. La Syrie doit définir une politique claire : maintenir ses relations avec Téhéran - des relations de violence et d'extrémisme religieux - ou la paix avec Israël et l'Occident."

Ca a au moins le mérite d'être clair...

(En photo : Bush et Livni à New-York)

Publié dans USA

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A
Avec tout cela, la tâche d'Obama s'annonce dure. Car, si en Israël, on considère que Bush a oeuvré pour la paix dans la région, alors les dirigeants de l'Etat hébreu risquent d'être déçus de ce qui les attend ! Si Bush a contribué pour la paix (en mettant l'Irak à feu et à sang, en envoyant régulièrement sa secrétaire d'Etat prendre des photos à Jérusalem sans ramener le moindre résultat, en ne se préoccupant pas du sort des civils palestiniens qui se jettent, en partie, dans les bras du Hamas), je me fais moine !! je suis presque choqué d'entendre de tels propos qui, comme tu le soulignes, ne signifient qu'une chose: on considère que les USA aident Israël dès lors qu'ils versent plus d'argent et se prononcent en faveur de cet allié... contre les ennemis de l'axe du Mal. C'est inquiétant... mais cohérent, à l'heure de l'argent-roi !
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