La famille Ramon symbolise la gloire juive et la tragédie de cette nation

Publié le par JSS

http://cache.daylife.com/imageserve/0cTxec91NDcb7/610x.jpgLe Premier ministre Binyamin Netanyahou s'est exprimé sur le décès d'Assaf Ramon lundi matin à son retour d'Egypte. Ramon a trouvé la mort dimanche après-midi lorsque son avion F-16 s'est écrasé sur les collines au sud d'Hébron. Son enterrement a lieu lundi après-midi au cimetière Nahalal, près de son père Ilan Ramon qui a péri lors du désastre de la navette spatiale Columbia, il y a six ans. "Quelque chose de l'histoire de la famille Ramon symbolise la gloire juive et la tragédie de cette nation", a déclaré le Premier ministre sur la radio israélienne. "La famille Ramon est un symbole et un exemple pour les générations, qui représente l'identité israélienne."

"J'ai reçu la nouvelle [de l'accident] lorsque j'étais en route vers l'Egypte", a poursuivi Netanyahou en expliquant qu'il avait appris la triste nouvelle au président égyptien Hosni Moubarak à son arrivée au Caire. "Moubarak a dit : 'Je sais à quel point il est difficile de perdre un fils ou un petit-fils", a rapporté le Premier ministre.

Le petit-fils du président égyptien est mort subitement en mai dernier. Netanyahou a couvert d'éloges Assaf et son père. Il a appelé la mère du jeune pilote dès son retour en Israël. Il avait assisté à la remise de diplôme de pilote d'Assaf en juin dernier et s'est déclaré très ému par sa disparition. Netanyahou a été interrogé sur le dilemme auquel font face des parents en deuil qui doivent envoyer un autre de leurs enfants à l'armée : "J'ai évoqué la question avec de nombreux ministres… J'ai parlé avec le ministre de la Défense ce matin… C'est une décision difficile." Netanyahou a évoqué son histoire familiale. Son frère ainé, Yoni, a été tué lors de l'opération Entebbe en 1976. "Mes parents ne savaient pas [dans quelle unité] nous servions et les risques que nous prenions… mais personne ne nous a arrêtés."

Le Premier ministre a qualifié Assaf et son père de "héros israéliens" et a ajouté : "Maintenant, pour Rona [et ses frères et sœurs], Iftah, Tal et Noa… rien ne peut apaiser la douleur".

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