Le scrutin de l'UNESCO approche... L'égyptien raciste va t-il gagner ?

Le suspense repose donc sur le report des voix au deuxième tour. Les principaux concurrents de Farouk Hosni, au profit desquels certains pourraient se désister, sont quatre femmes : la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, l'ambassadeur de la Lituanie auprès de l'Unesco, Ina Marciulionyte, l'ambassadeur de la Bulgarie en France, Irina Bokova, et l'ancien ambassadeur de l'Equateur à Washington, Ivonne Baki.
Le vote étant secret, tous les revirements sont possibles. Pour faire échec à Farouk Hosni, la Suède, qui préside l'Union européenne, voudrait que les Vingt-Sept élaborent, les 15 et 16 septembre, une position commune en soutien à l'une des candidates européennes. Ce serait pour la Suède, une excellente façon de montrer à Israël que le "Gouvernement Krisproll" n'a aucune dent contre l'Etat Hébreu et que l'antisémitisme propagé par le journal de la semaine dernière n'a rien à voir avec la politique nationale suèdoise.
La France est gênée par cette initiative. Et pour cause, Paris à déjà donné son soutien officiel à Farouk (avant que la presse ne sorte les frasques de ce dernier: "il faut brûler les livres juifs" ou encore "les israéliens n'ont rien inventé! Ils ont tout volé et disent avoir inventer. Ce sont les plus gros menteurs et voleurs")

La Russie présente un candidat, surtout pour prendre date. Le Cambodge présente un candidat... algérien, le juriste Mohammed Bedjaoui. Pour faire plaisir, semble-t-il, au président Abdelaziz Bouteflika, peu enchanté par la perspective d'une victoire égyptienne mais ne voulant pas non plus se désolidariser du groupe arabe. La multiplication des candidatures joue en défaveur de Farouk Hosni. Et c'est une excellente nouvelle pour la culture !
Par Christophe Pierre, pour le blog JSS