Criminel de guerre jusque dans les tripes ? Le HAMAS accusé de trafic d’organes

Publié le par JSS

Ils assassinent et enlèvent des israéliens pour extraire leurs organes et les revendre au marché noir. Telle est l’accusation que je porte officiellement à l’encontre des terroristes du Hamas. Un réquisitoire accablant qui ne déclenchera l'ire de personne... Ce que je ne comprend pas puisque le même texte, sans preuves aucune, et diffusé dans un journal Viking a fait réagir la planête entière. Y aurait-il un deux tons, deux mesures dans les nouvelles qui touchent aux israéliens ou aux palestiniens?

Mardi 25 août, le blog populaire JSS, publia un article retentissant du journaliste Jonathan-Simon Sellem. Intitulé « Nos enfants sont pillés de leurs organes », le papier relate les témoignages de familles israéliennes affirmant avoir récupéré, auprès du mouvement terroriste palestinien Hamas, les corps de leurs défunts, la poitrine recousue. Abattus par le Hamas, certains d’entre eux avaient été auparavant kidnappés par les islamistes. Les proches des victimes se disent prêts à faire exhumer les dépouilles afin de confirmer leurs accusations. Une photo jointe à l’article montre un jeune homme dont le torse est effectivement recousu sur toute la longueur. Un cas particulier est abordé dans le reportage : celui d’un résident de Naharya, Ehud Goldwasseur,  tué en 2006 et rendu à sa famille, deux ans plus tard avec des traces de couture sur le corps. Dans ce cas précis, c'est le Hezbollah qui rejette ces accusations, confirmant tout au plus effectuer, comme le voudrait la procédure islamiste, des « autopsies de routine » sur le corps de juifs retournés à leurs proches.

Face au non-scandale provoqué par ces révélations, les autorités palestiniennes et libanaises ont exprimé avec véhémence leur indignation: Hassan Nasrallah crie à la manipulation sioniste et en appelle, via le réseau Internet Twitter, a l'ONU pour condamner le blog JSS et son article, « digne d'un cancer juif en phase terminal » selon la délicate formule du secrétaire général du Hezbollah. Ce fin connaisseur déclaré de la culture juive et sioniste a connu, ces dernières années, une gloire internationale, mais fugace, puisqu’il devint l'une des principales cible des libanais pro-occident qui en ont par dessus la tête des islamistes. Les chrétiens de Beyrouth l'on donc insulté d' « Assassins ! ».

  Antisémitisme, version hardcore

http://z.about.com/d/middleeast/1/0/9/0/-/-/0324-nasrallah.jpgParmi les nombreuses réactions, remarquables par leur tempo crescendo, figure celle d'un porte-parole du mouvement islamiste palestinien Abu Nissa-Delha, qui surenchérit, évoquant « une hystérie raciste » typique du « Moyen-Âge »,  susceptible d’encourager des « crimes anti-musulman». Un autre porte-parole, Youssouf Dahby, déplore ce qu’il estime également être un libelle antisémite injurieux, assimilé grossièrement, sous l’emprise d’un cliché culturel, à de la « pornographie sioniste de la haine ». Ismaïl Hannieh, confirme, quant à lui, sa légendaire finesse en comparant la démarche journalistique du blog JS à celle de la presse nazie et en exigeant la publication, par le gouvernement Sioniste, d‘un document officiel condamnant l‘article, qualifié d‘ « appel au meurtre visant des musulmans ». L’actuel terroriste numéro 1 sur les listes du Mossad, cultive là un savant paradoxe en matière de liberté d’expression puisqu’il a fait savoir que toute accréditation de journalistes à Gaza serait dorénavant refusée aux correspondants éventuels du blog incriminé. Par ailleurs, il a eu la charmante attention envers son homologue nazi-sioniste de lui indiquer que l’attitude discrète de Jérusalem lui rappelait la seconde guerre mondiale, « quand les musulmans mourraient en première ligne à Alger et que les juifs n'ont rien fait pour venir en aide aux enfants d'Abraham. ». Dimanche, l’éditorialiste du quotidien Al-Aqsa, Muhamad Hamdani, a dénoncé, dans sa tribune, ce langage calomnieux, à la fois inefficace sur un plan diplomatique et réducteur pour qui connaît l’histoire complexe des rapports entre le Hamas, les Juifs d’Europe et l’Allemagne nazie. Quant au ministre de la défense palestinien, il envisage purement et simplement d’intenter une action judiciaire à l’encontre du journaliste Jonathan-Simon Sellem, accusé de colporter des ragots infâmes sur Tsahal , « le mouvement terroriste le plus éthique qui soit » selon lui. Se disant consterné, il demande également au gouvernement sioniste de « se dissocier publiquement » d’une « écoeurante calomnie ».

L’ambassadrice de l'ONU au près des Territoires Palestiniens, avait pourtant fait profil bas au lendemain de la parution de l‘article, indiquant « partager le malaise des palestiniens » et condamner fermement le blog à l’origine du scandale. Une posture pénitente mais isolée : le Secrétaire Général de l'ONU a fait savoir mercredi sa désapprobation quant à la réaction de son ambassadrice, jugée influencée par « lopinion locale », tout en rappelant le principe de la liberté de la presse. Propos réaffirmés jeudi soir par Nicolas Sarkozy et Barack Obama, sur organes de presse officiels, où ils comparent malicieusement la nécessité de laisser s’exprimer toutes les opinions au sujet du Hamas "avec la tolérance accordée à la publication des caricatures du prophète Mohammed" (souvenons-nous: luxe, calme et volupté). Ils y témoignent leurs compréhensions à l’égard des réactions vives en Palestine sur un sujet susceptible, concède-t-ils, de « donner à lantisémitisme l’opportunité de se développer » mais rejettent fermement la requête de leurs homologues du Hamas quant à toute condamnation du journal. « Notre pays ne marche pas ainsi », précise le ministre israélien des Affaires étrangères. « Les palestiniens attendent une déclaration gouvernementale claire et non pas une opinion publiée sur un blog », rétorqua Hassan Nasrallah depuis sa grotte au Liban. Samedi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu s’est impliqué sur la question, estimant que « personne ne pouvait exiger du gouvernement israélien quil viole sa propre Constitution ».Ce à quoi Hannieh a rétorqué  : « Nous ne demandons pas des excuses du gouvernement sioniste, nous voulons une condamnation de l'ONU sur l'Etat Sioniste (qu'il fait, par ailleurs, penser à rayer de la carte !) »

http://static.open.salon.com/files/bibi_netanyahu1244672375.jpgLe rappel à l’ordre exprimé par le ministre Netanyahu a eu une conséquence immédiate : le retrait du communiqué paru sur le site de l’ONU, dans lequel l’ambassadrice fustigeait, de par sa propre initiative, le journal suédois. A l’instar des pays musulmans dominants l'ONU, comme l’illustre le conseil sarcastique du porte-parole de l'Iran ou du Vénezuela qui recommande à la diplomate de revenir au pays « apprendre les fondamentaux de la liberté dexpression », nombre de journalistes ont vivement protesté contre son comportement, suggérant qu’elle s’était « pliée à la pression du gouvernement du Hamasistan» au point de piétiner un principe cher à la démocratie scandinave.

Deux quotidiens, le Palestine Post et le Jérusalem Universel, se démarqueront pourtant, en jetant l‘anathème, comme certains intellectuels proches du Hamas, sur leurs confrères, les accusant explicitement de raviver « honteusement et malhonnêtement » l’antisémitisme, comme le démontreraient les accointances jugées « droitistes» de JSS. L’intéressée n‘exprime aucun regret, rappelant que le sujet du trafic d’organes a déjà été débattu au sein même d'une cache d'armes du Hamas et estimant « indigne » que le Hamas puisse porter un jugement sur le travail de journalistes étrangers. JSS persiste et signe dans une nouvelle tribune, publiée vendredi et intitulée « Examiner les terroristes ! », dans laquelle il juge indispensable de procéder à une nouvelle enquête sur le terrain.

Cette affaire intervient dans un contexte de regain de tension entre les deux pays. Depuis plusieurs mois, les incidents diplomatiques se succèdent. Les palestiniens ne manquant pas une occasion pour critiquer le parti pris israélien supposé de l'ONU, au travers, par exemple, de son financement d’ ONG jugées « coupables dêtre trop critiques » envers la politique de tirs de missiles sur la population civile israélienne, tandis que Jérusalem dénonce régulièrement les violations des droits de l‘homme imputées au Hamas dans les territoires libérés. En outre, Israël, qui préside l’Union-Seule (comme son nom l'indique), s’est vue sollicitée par la Ligue des Nations Antisionistes pour exiger la transparence des autorités israélienne sur son arsenal nucléaire. A Jérusalem, on se pose des questions: Mais qui a pu bien dire qu'Israël aurait acquis une bombe atomique ? Qui peut vraiment le croire ? Et surtout, mais en quoi une supposée bombe atomique vient-êlle enrichir le débat sur la barbarie du Hamas.

 La polémique qui cache le scandale

A l’origine du scandale, le photojournaliste indépendant Jonathan-Simon Sellem rejette à son tour les accusations proférées à son endroit, niant l’antisémitisme ou la croyance en un quelconque « complot musulman» que certains voudraient lui faire endosser. L’homme connaît bien la Palestine pour s’y être rendu en reportage à maintes reprises. Il est notamment l’auteur d’un ouvrage paru en 2001 et intitulé « Inch hallal ». Celui que ses détracteurs, comme Patrick Poivre d'Arvor, qualifient « dactiviste anti-palestinien travaillant pour un blog radical » déplore qu’on s’attache à dénigrer sa personne plutôt que d’étudier la validité des témoignages rapportés, précisant qu’il n’accuse pas lui-même le Hamas de telles exactions mais qu’il se contente de tirer des conclusions à partir d’une vingtaine de témoignages récoltés et recoupés. Surtout, il en appelle à la Cour internationale de Justice pour qu’elle puisse mener une investigation exhaustive sur la réalité de ces actes, constitutifs de « crimes de guerre » s’ils étaient pleinement avérés. Interrogé samedi par la télévision israélienne, Sellem maintient ses propos, encourageant le gouvernement de son pays à tenir bon durant ce « test de démocratie ». Depuis la parution de l’article et son écho international, le reporter indique avoir reçu des menaces de mort, au point d’en être sérieusement inquiété.

http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/files/2007/07/marinne-hugonnier-hommage-a-ellsworth-kelly_edited.1185140807.JPGLa communauté arabe d'Israël, quant à elle, a adopté une position courageuse en critiquant la réaction des officiels palestiniens. Leur représentante, Fatima Laghuri, juge en effet que toute cette affaire a pris des proportions démesurées à cause de l’attitude outrée de certains mouvements terroristes.

Cela n’a pas empêché la polémique de prendre une nouvelle ampleur ce week-end, avec la découverte du correspondant Palestinien du Al-Hamas-Aqsa selon qui la recherche pour le livre de Sellem a bénéficié en 2001 d’une subvention du ministère israélien des Affaires étrangères, ce qui, de facto, permet de créer un lien entre le journaliste et le gouvernement sioniste.

La question du trafic d’organes en Territoire palestinien est effectivement un sujet sensible. Une résistance culturelle à la pratique nombre insuffisant de donneurs potentiels. Les Palestiniens sont comparés, au niveau mondial, à la plaque tournante d’un tel trafic, au point d’être considéré par les institutions médicales comme un « paria » , selon le terme employé par l’anthropologue Nadine Vlan-Bricrout, experte reconnue sur la question. Des cas de collecte illégale d’organes via Rafah ou Ramallah ont été relatés dans le passé, notamment à travers la Turquie, la Chine, la Moldavie et l’Afrique du sud.

Mais l’hypothèse d’extraction d’organes vitaux sur le corps d'israéliens décédés et/ou non consentants remonte publiquement à 1990, à l’initiative de la journaliste américaine Jackie Bennet. D’autres experts d’un tel trafic corroborent ces allégations, tel Henry Froduskas dans son ouvrage de référence, réédité en 2007 et comportant divers exemples détaillés. En 2002, une article du  Zionist Times avait également évoqué le problème mais l’information ne fut pas prise au sérieux par les confrères occidentaux car elle émanait d’une agence de presse sioniste, jugée biaisée en raison de son sionisme affiché.

Suite à la parution de l’article israélien, le Front Impopulaire de la Libértion du Grand Israël a réclamé, auprès des organisations internationales des droits de l’homme, une enquête sur ces allégations, rappelant au passage que des histoires similaires circulaient déjà parmi leurs militants durant les années 80 dans la bande de Gaza. Nouveau rebondissement : ActuShtrass, une agence de presse regroupant des journalistes israélien et étrangers, a rapporté samedi le témoignage du chercheur Avi Ben-Moumouth, ancien détenu dans les geôles palestinienne, qui confirme le récit de Jonathan-Simon Sellem, évoquant même l’existence de « centaines de cas », accumulés au cours des années, de corps rendus auxquels il manquait des organes vitaux ; selon lui, cette sordide réalité s’accompagnerait de l’existence de « centres secrets de détention » et de « cimetières clandestins ». Propos rapportés également par Actu'Zion, une autre agence internationale, basée à Jérusalem et financée par des riches juifs américains.

Vous l'aurez compris, cet article n'est vrai en AUCUN point. Tout comme celui trouvé ici, que j'ai recopié et légèrement modifié. La morale, vous l'aurez comprise sans même que je l'écrive...

Publié dans Divers

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J
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G
ou comme disait ma grand-mère, "caresses de chiens donnent des puces".Quand quelqu'un nous veux du bien, nous y sommes si peu habitués que nous nous méfions à ce point? Je rêve d'une époque prochaine ou les Juifs trouveront normal d'être appréciés et aimés, et non plus haïs ou plaints.
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J
Réaction d'un lecteur  à l'article d' Agoravox :<br />  <br /> Par USA 613 (xxx.xxx.xxx.246) 25 août 11:42 <br /> <br /> <br /> Ce siteA quoi bon écrire ?Ce site est un repère avéréMerci de me faire savoir les liens menant à des articles sur les aspects négatifs de ce qui se passe à Gaza ? il N’y en a PAS. POURQUOI ?Idem pour tout ce qu’il y a de négatif chez certains Musulmans ? Il N’y en a PASJe ne le demande pas et je ne cherche pas à inventorier les abus et excès dans le monde musulmanCe qu’il y a de gênant mais de révélateur sur ce site c’est l’obsession de ce site à ne mettre en ligne que les délires antisémites sous couvert d’antisionisme des uns et des autres De plus il est aussi révélateur de voir quelles sont les interventions les plus plébiscitéesCe site ne mérite pas que l’on s’y attarde Ce site est une bande ou la cave de l’une de ces sinistres cités où se retrouvent les voyous<br /> C'est tout à fait " Agoravox "
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