Le Fatah veut "relancer la lutte armée contre l'ennemi"

Le terme de résistance, pour les Palestiniens, englobe autant l'idée de confrontation armée ainsi que les actes islamikazes (attentats suicides).
"Personne ne peut décider seul", a toutefois ajouté Mahmoud Abbas à l'adresse de ses rivaux du mouvement islamique Hamas, qui contrôlent depuis plus de deux ans la bande de Gaza. "Personne n'a le droit de conduire le pays à la catastrophe. Personne n'a le droit de prendre la décision et de nous conduire là où nous ne voulons pas aller", a lancé le chef du Fatah.
Mahmoud Abbas a cependant souligné que les Palestiniens ne renonceraient jamais à leur droit de répondre à la violence par la violence. "Nous ne resterons pas les bras croisés face aux incursions israéliennes", a-t-il averti. Encore faudrait-il lui rappeler que ce sont les palestiniens qui essayent tous les jours de s'infiltrer en Israël pour tuer "du juif" et non l'inverse.
Le projet d'actualisation du programme du Fatah préconise de nouvelles formes de résistance, notamment la désobéissance civile contre les implantations juives en Judée et en Samarie ou la barrière de sécurité érigée par Israël. Une barrière qui a fait chuter le nombre d'acte terroriste de 90% !
Et le texte n'exclut pas le recours à la "lutte armée" ni l'éventualité d'une déclaration unilatérale de création de l'Etat palestinien en Judée-Samarie et dans la bande de Hamasistan (Gaza).