Israël mis à l'amende par les USA

Publié le par JSS

http://zioneocon.blogspot.com/map%20size%20compare%20israel%20usa.gifIls sont fous ces 'ricains! Les États-Unis veulent réduire d'un milliard de dollars les garanties bancaires aux emprunts d'Israël pour compenser les investissements dans les localits de Judée et Samarie. Selon Calcalist -journal economique- , en 2003, le Congrès avait accordé des garanties bancaires américaines d'un montant de 9 milliards de dollars pouvant être utilisées par Israël pour lever des emprunts dans des conditions avantageuses sur les marchés financiers américains. Sur ce total, il reste une tranche de 2,8 milliards de dollars qui doivent être utilisés avant 2011, poursuit ce journal qui appartient au groupe Yédiot Aharonot.

A noté que cette information a été publiée sur le blog JSS dès le mois de décembre !

Comme je l'expliquais, Obama pourrait soustraire un milliard de dollars correspondant aux investissements publics israéliens effectués au-delà de la "ligne verte", du plateau du Golan et de Jérusalem-est. Jusqu'à présent, Israël a utilisé 4,1 milliards de dollars pour lancer des emprunts tandis que le gouvernement de Bush avait déjà retranché 290 millions de dollars en novembre 2003 et 740 millions de dollars en mars 2007... Déjà au titre des investissements au delà de la ligne verte.
La radio militaire israélienne avait récemment rapporté que le budget 2009 prévoyait 250 millions de dollars de crédits pour les localités Judée-Samarie malgré les pressions du président américain. Ces crédits, dispersés sous différents postes, sont notamment destinés à des investissements dans la construction de logements et le développement d'infrastructures. La radio militaire a également indiqué que le gouvernement avait donné son feu vert à un investissement de 7,5 millions de dollars de l'Agence juive dans des projets de construction de développemnt naturel dans certaines localités.
Hier, le projet de construction de 20 logements à Jérusalem-est avait provoqué une nouvelle passe d'armes entre Israël et les Etats-Unis. Selon un responsable gouvernemental israélien, l'ambassadeur d'Israël à Washington, Michael Oren avait été convoqué au département d'État pour s'expliquer sur ce projet. "Nous n'acceptons pas que des Juifs n'aient pas le droit de vivre et construire où que ce soit à Jérusalem, dans notre capitale !" a affirmé Netanyahu lors de la réunion hebdomadaire du cabinet. "De telles restrictions sont inadmissibles."

Publié dans USA

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C
Les Etat-Unis sont une démocratie et Israël aussi. Beaucoup les rapprochent et peu les désunit. Le problème, c'est que la nouvelle administration américaine ne semble pas assez maîtriser le dossier du Proche-Orient. L'Etat hébreu est bousculé par le temps et Eretz Israël n'a pas encore vu le jour. Washington devra bien comprendre, que pour Israël, il ne s'agit plus d'une question politique. La Terre sainte pour les juifs relève plus que jamais du religieux. D'ailleurs, Eretz Israël aura dans un proche avenir les bases économiques adéquates pour pouvoir vivre en autarcie comme l'Albanie à l'époque du communisme. C'est pour cela que les pays arabes, les Palestiniens et l'Iran se doivent de faire vite pour signer un accord de paix avec Jérusalem, avant que les portes ne soient définitivement fermées aux offres de négociations. Nathan Mostafa Chaibane 
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G
 <br /> IsraelValley, citant des économistes israéliens, dit globalement, la même chose que moi : cette aide est autant un boulet qu'une contribution. Sauf que, pour la presse, ça sonne "sanctions", donc ils jubilent, sans comprendre les dessous de l'affaire...<br />  <br />  <br /> Par Dan Assayah Rubrique: Actualité Publié le 20 juillet 2009 à 17:07<br /> Sous un titre catastrophique (pour Israël!) Le Point reprend un article paru ce jour dans le journal israélien économique “Calcalist”.<br /> De nombreux économistes israéliens ont tendance à critiquer cette aide qui pousse Israël dans les bras EXCLUSIF des Etats-Unis et limite ainsi sa marge d’autonomie.<br /> Par exemple, cette aide a poussé les israéliens à travailler en exclusivité technologique avec Boeing.<br /> Dépendant des fournisseurs exclusifs américains, les israéliens ont été obligés d’ignorer durant longtemps le groupe européen AIRBUS, devenu au cours du temps le leader de l’aéronautique mondiale.
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J
<br /> Vrai et faux.<br /> Comme partout, chaque "aide" à son revers... Et quand il s'agit d'aide économique, rien n'est gratuit.<br /> Pour avoir parlé avec des amis du ministère des finances, cette aide peut en effet être considérée comme étant un "boulet"... Nous pouvons très bien faire sans! D'autant plus que d'autres pays<br /> seraient largement prêt à nous rendre le même service. Ils savent qu'Israël paye toujours ses dettes!<br /> Quoi qu'il en soit, cette "aide" était quand même bien utile pour la construction de logement.<br /> <br /> <br />
G
PS : ça buggue : ce n'est pas "Andrew", mais Gad qui envoie le dernier message... (encore un coup de la CIA?)
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G
Faut-il se dire que tout cela est essentiellement lié à l'Administration OBAMA, à ses orientations de politique étrangère? Ou que cela résulte, certes, dans la douleur, d'un phénomène de "croissance naturelle" et de prise d'indépendance progressive d'Israël, à l'égard de l'un de ses mentors, surtout intéressé à se servir d'Israël comme de son "gendarme au Moyen-Orient", en fonction de sa propre vision de l'histoire et de sa propre place dans le monde? Comme je le disais en décembre, beaucoup de ces plans de restriction de "l'aide américaine" sont prévus depuis plus de dix ans, par le précédent Gouvernement Netanyahou. Cela a engagé des privations sur le plan social, mais hormis les contrats et aides militaires maintenues, les aides à la construction et au développement tendent à disparaître progressivement. Au bout du compte, cela stimule l'inventivité et l'autonomie économique pour trouver de nouveaux partenaires et donne une certaine marge de manoeuvre diplomatique. Cela concerne, bien sûr les implantations, mais pas seulement. De là l'implicationdu gouvernment Obama qui entend s'impliquer pour caporaliser le domaine privé de la construction d'un terrain acheté par un millionnaire juif américain, pour l'affaire Sheperd.L'autre volet, c'est que l'Amérique et l"Europe financent des groupes politiques ou des ONG, tels Meretz, ou les fameux oldats de "rompre le silence", BT'selem, etc., pour continuer à imposer sa politique de l'intérieur, quoi que la maîtrise de l'espace politique israélien lui échappe de plus en plus. Malgré ces autres groupes de Juifs américains qui influent, tels les tenants de Shalom Ahkshav, J Street, etc., convoqués en catimini pour discuter la politique israélienne d'Obama, de ses plans, objectifs, contre ou visant à mettre des bâtons dans les roues à l'Etat hébreu.On peut se demander aussi, s'il ne manque pas un créneau de communication direct entre les deux administrations, visant à exposer, planifier ce qu'est la politique d'Israël à moyen et long terme, tout en trouvant les garanties politiques permettant de surmonter les obstacles à une meilleure "compréhension" (quoi que les intérêts puissent diverger sur certains points cruciaux comme Jérusalem, les implantations de la "ceinture de sable", etc)...
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A
israel devrait en represailles,augmenter les tarifs d'utilisation des terrains et aires d'aviation americainesmais alors,l'escalade...
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