Scoop JSS: incroyable mais vrai... Dieudonné et Soral, militants nazi en 1939

Publié le par JSS

http://savatier.blog.lemonde.fr/files/2009/01/chessex1.1232205227.jpgATTENTION, cet article N'EST PAS UNE FICTION!!!
Le titre est racoleur... Il paraît impossible... Et pourtant!
Je vient de retrouver l'histoire d'un certain Georges Oltramare... Je vous copie ci-bas, la biographie Wikipedia sur cet homme. Un militant nazi qui, comme vous le verrez, se faisait appeler tantôt Dieudonné (charles), tantôt Soral (André)... Les ressemblances entre Oltramare et le Dieudonné de 2009 sont incroyables!.. Création de parti politique, discours antisémites, défenseur de la "libre pensée"...
A présent, que répondre à ceux qui affirment que l'histoire ne se répète jamais ?

Georges Oltramare alias Géo Oltramare, de son nom complet Georges Albert Oltramare, né le 17 avril 1896 au Petit-Saconnex et décédé le 16 août 1960 à Genève, est un journaliste et militant fasciste suisse connu en France sous le pseudonyme de Charles Dieudonné.

Vie privée

Il naît dans une famille aisée originaire de Gênes et réfugiée pour des raisons religieuses à Genève. Il est le fils d'un professeur d'université respecté, Jean-Paul Oltramare, doyen de la faculté des lettres de Genève et de Berthe Carteret, fille du conseiller d'État Antoine Carteret.

Il épouse en 1925 Marcelle-Juliette Pictet de Rochemont, issue d'une vieille famille genevoise distinguée, puis en secondes noces Olga-Anna de Donici.

Univers littéraire

Il commence des études de droit qu'il abandonne pour se diriger vers une carrière littéraire. En 1916, il part pour Bucarest où il devient précepteur de l'un des enfants du prince Ghica et envoie des articles au Journal de Genève. Rentré à Genève, La Suisse publie ses billets hebdomadaires qu'il signe G.O. qui se transformera en Géo. Toutefois, le journal le licencie en raison de la virulence de ses articles antisémites. En réaction, il lance en 1923 son propre journal satirique, Le Pilori, qui atteindra les 20 000 exemplaires et dans lequel il s'en prend aux juifs, aux politiciens et aux « affairistes ».

Il participe également à plusieurs revues littéraires. Il écrit des poèmes libertins comme À mi-corps et publie des pièces de théâtre[1] dont L'escalier de service[2] qui est jouée au Théâtre Michel à Paris. En 1925, il reçoit le prix de la Fondation Schiller pour sa pièce Don Juan ou la Solitude qui est jouée au Théâtre de l'Œuvre à Paris. Avec Michel Simon, il fait partie de la première troupe de théâtre de Georges Pitoëff installé à Genève en 1915. Il apparait sous le nom de scène d'André Soral dans trois films[3] dont deux d'un proche, le réalisateur Jean Robert Choux, qui réalisera sous l'occupation des films d'inspiration vichyste.

http://www.fonjallaz.net/CH/9-nov-1932/Pilori/doc/PI-2-juin-33-Pi10.jpgActivités politiques en Suisse

En 1930, il se lance dans la politique en se présentant aux élections cantonales genevoises qu'il perd. En décembre de la même année, il crée son propre parti d'idéologie fasciste, l'Ordre politique national. Ce dernier fusionne le 24 juin 1932 avec l'Union de défense économique, autre parti genevois proche du patronat, pour former l'Union nationale dont Oltramare devient le chef unique à partir de 1935 et dont Le Pilori devient l'organe officiel.

L'Union nationale épouse les thèses fascistes d'un régime fort, le corporatisme au niveau économique et la lutte contre le marxisme et les juifs. Elle a pour devise « une doctrine, une foi, un chef ». Son organisation est militaire avec un cérémonial et une discipline fasciste et le parti compte jusqu'à 2000 membres en 1937. Ses militants défilent dans les rues de Genève en uniforme (béret basque et chemise grise) au son d'une clique.

Le 9 novembre 1932, l'Union nationale met en accusation publique à la salle communale de Plainpalais deux dirigeants socialistes : Léon Nicole et Jacques Dicker. Une contre-manifestation est organisée par les militants de gauche. Pour maintenir l'ordre, le gouvernement genevois fait intervenir les recrues de l'école d'infanterie de Lausanne. Certains des soldats ouvrent le feu sur la foule des manifestants faisant 13 morts et 65 blessés. Le gouvernement dominé par la droite, à qui l'Union nationale assure une majorité au Grand Conseil et qui y est représentée par Edmond Turrettini, intervient pour que Nicole et d'autres socialistes soient inculpés pour ces troubles. Condamné, Nicole est pourtant élu six mois plus tard, à sa sortie de prison, au gouvernement.

En 1935, Georges Oltramare est élu au Conseil national pour un mandat de quatre ans. Il est alors surnommé « Le petit Duce de Genève ». À la mi-décembre 1935, il assiste au congrès fasciste de Montreux, avec d'autres leaders tels que Ante Pavelić, Léon Degrelle et José Antonio Primo de Rivera. En 1936, l'Union nationale obtient dix sièges au Grand Conseil genevois. Oltramare bénéficie de l'aide et des subsides du dictateur italien Benito Mussolini qui le reçoit en mai 1937 à Rome avec un groupe de militants.

En 1938, il se rallie au nazisme. Après l'échec d'un projet de fusion entre l'Union nationale et le Parti démocratique (actuel Parti libéral) genevois, Oltramare quitte en 1939 son mouvement qui périclite.

Activités politiques en France

En juin 1940, à la demande d'Otto Abetz, il s'installe en France où il dirige, sous le pseudonyme de Charles Dieudonné, le journal La France au travail (futur La France socialiste) qu'il quitte courant 1941 pour animer à Radio Paris plusieurs émissions comme Au rythme du temps , Les juifs contre la France (cabaret antisémite) et Un neutre vous parle, une chronique personnelle.

Le 20 mars 1942, il assiste à l'Écu de France au déjeuner organisé par l'Association des journalistes antijuifs (AJA) dont le président d'honneur est Jean Drault pour commémorer le cinquantième anniversaire du premier numéro de La Libre Parole d'Édouard Drumont. Céline, Pierre-Antoine Cousteau, Henry Coston, Jean Hérold-Paquis, Jacques Dyssord, Robert Denoël et Titaÿna sont également présents à cet évènement.

D'après Patrice Miannay[4], il aurait émargé sur les fonds de l'ambassade d'Allemagne et aurait été un agent de l'Abwehr.

Après-guerre

En septembre 1944, il fuit à Sigmaringen. Arrêté par des troupes alliées, il est extradé vers la Suisse où, le 21 avril 1945, il est inculpé pour atteinte à la sûreté de l'État et à l'indépendance de la Confédération suisse. Sur l'intervention de ses amis et sa famille, il est relâché en 1946 mais interdit de publier des journaux. Il est à nouveau inculpé en 1947 et condamné à trois ans de prison et cinq ans de privation de droits civiques. Le 12 janvier 1950, la cour de justice de la Seine le condamne à mort par contumace.

Il partage la fin de sa vie entre l'Espagne franquiste et l'Égypte où il est employé comme speaker à La voix des Arabes. En 1956, il publie ses souvenirs par une suite de billets et de portraits des personnalités politiques ou littéraires qu'il a rencontrées sous le titre Les souvenirs nous vengent. Il y égrène aussi ses succès féminins.

Malgré son interdiction, il relance en 1958 Le Pilori et confie des articles à un journal d'extrême droite appelé L'Europe réelle. En 1960, année de sa mort, il publie son dernier ouvrage, un recueil de 20 poèmes érotiques, sous le titre Limbes et lombes sous le pseudonyme de Tancrède Pisan.

ATTENTION, cet article N'EST PAS UNE FICTION!!!
Merci à Annie de m'avoir transmis l'information

Publié dans Scoop JSS

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A
je dois avouer que jusqu'à récemment je n'avais absolument rien suivi des errances du Dieudonné moderne.Si c'est un surnom qu'il a choisi, aux vues de ce que j'ai lu sur les sites vantant son intelligence et défendant la liberté de son expression (sic), on peut prendre les paris que ça n'est pas une coincidence, et que notre grand black aura chipé le nom de celui qui l'inspire !Si c'est son vrai non alors la coincidence est vraiment hallucinante.
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P
"humoriste", vous savez très bien de qui il s'agit...Cela dit, j'ai d'autres scoops que vous pouvez diffuser librement sur votre blog :INCROYABLE MAIS VRAI : Dieudonné à un zizi, comme à peu près la totalité des hommes sur cette terre! Nous tenons la preuve ultime que tous les hommes sont des antisémites convaincus!Il vous en faut plus?Il a un bouc sur son visage! Dorénavant, les gens normaux sont invités à tabasser tous les hommes qu'ils croiseront avec un bouc! Ces saletés d'antisémites barbus ne passeront pas!Nom de Dieu, Dieudonné aime le jazz!Qu'à cela ne tienne, Il faut vite faire une expédition punitive dans toutes les fnac de France, au rayon jazz, afin de punir ces sales collabos qui écoutent cette musique incroyablement intolérante et provocatrice!Voici donc quelques arguments pertinents et irrécusables étayant votre article qui, je l'avoue est d'une très grande qualité!
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J
<br /> Personne ne vous oblige à lire ce blog.<br /> Si vous ne le trouvez pas pertinent, vous pouvez toujours googliser quelque chose d'autre.<br /> <br /> <br />
Y
une forme de Gilgoul ????en guise d' avertissement prémonitoire ??
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B
vous avez raison, cela explique toutgrâce à vous et à votre génie de l'enquête, nous avons enfin la preuve ultime que dieudo et soral sont des raclures antisémitesheureusement que vous êtes là, pour ouvrir les yeux à tous
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P
N'importe quoi!On croit rêver en lisant la teneur débile de ces articles...Autant il y a encore quelques semaines, les articles de ce blog étaient, certes "engagés", maiks au moins restaient tout de même corrects.Maintenant, ça ne veut plus rien dire.Comment peut-on prétendre être crédible une seule seconde en faisant des rapprochements comme ça??Comparer un nom de famille d'un vieux gars dont tout le monde se contrefout avec le prénom d'un humoriste de nos jours, c'est vraiment, mais alors vraiment pitoyable.J'ai décidé de ne plus faire partie de vos lecteurs, choqué par tant de bêtise.Je ne ferais pas la pub de votre blog, ou alors en termes négatifs.
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J
<br /> Quand vous parlez d'humoriste, vous parlez de qui?<br /> <br /> <br />