Vente d'armes russes aux iraniens: l'incertitude est générale
Selon le quotidien israélien Haaretz, cet accord faisait suite à l'engagement du Kremlin de ne pas vendre de S-300 aux Iraniens, qui pourraient avec de tels missiles protéger leurs installations nucléaires d'une attaque.
Un responsable de la défense israélienne a dit ne pas être au courant d'un tel engagement de la part des Russes. Un autre responsable, qui a récemment pris sa retraite et a travaillé sur le dossier, a également affirmé que les Russes n'avaient pris aucun engagement concernant les S-300. "Tout ce que nous avons là-dessus, c'est une vague assurance que les choses en restent là où elles sont, mais cela peut changer à tout moment, notamment en fonction de la politique d'Israël envers l'Iran", a-t-il dit.
Des informations contradictoires ont circulé ces derniers mois quant à la vente de S-300 russes à l'Iran. Un journal russe a soutenu la réalité de cet accord et parlé d'un marché de 800 millions de dollars. La version la plus récente du S-300, connu en Occident comme le missile SA-20, peut abattre plusieurs avions ou plusieurs missiles balistiques ou de croisière à une distance de 150 à 200 km, jusqu'à 27.000 mètres d'altitude.
Reuters