Discours du Pape Jean-Paul II, à Yad-Vashem.
Avant de lire le discours, voilà ce qu'il faut savoir:
Jamais peut-être pape n'avait autant œuvré au rapprochement entre juifs et catholiques que Jean-Paul II. Il est le premier pape à formuler des excuses envers le peuple juif. Excuses qui s'inscrivent du reste dans une longue série (Jean-Paul II a, entre autres, reconnu les fautes des chrétiens dans les Croisades, l'exécution de Jean Hus, la persécution de Galilée, l'esclavage, les guerres de religion, et les discriminations envers les femmes).
En mars 1998, dans «Une réflexion sur la Shoah: Souvenons-nous», le Vatican exprime ses regrets face au génocide et dénonce le silence de certains catholiques. Cependant, il n'est pas question de condamner l'Église ou le Saint-Siège, ceux-ci étant jugés totalement étrangers au régime nazi néo-païen. Du 20 au 26 mars 2000, lors d'une visite en Terre sainte, Jean-Paul II précise encore sa pensée. Le discours qu'il délivre le 23 à la Tente du souvenir à Yad Vashem, le musée de l'Holocauste, est, en ce sens, historique. Il est prononcé devant un auditoire d'environ deux cents personnes, dont beaucoup de rescapés des camps. Parmi eux se trouve Édith Tzirer qui, libérée à quatorze ans, avait alors croisé la route de Karol Wojtyla et reçu de lui les premiers soins. L'émotion est palpable.
Pour lire le discours que Jean-Paul II à prononcé au mémorial de la shoah (Yad Vashem) de Jérusalem, cliquez ici ou directement dans la colonne de droite intitulé "Grands Discours"