Humanitaire à Gaza: Rien de caché qui ne sera révélé au grand jour
Article rédigé par -Collectif Arabes Pour Israël- http://arabespourisrael.unblog.fr/
Notre ami Jonathan-Simon Sellem a publié le 8 février 2009 les chiffres de l'aide humanitaire aux gazaouis de la période du 1 au 6 février 2009 émanant d'un communiqué du Ministère de la Défense Israélien.
Nous voulons ici faire la lumière, tout particulièrement, sur l'aide humanitaire acheminée à Gaza à durant l'opération « Plomb durci et à travers les points de passages israéliens; car elle reflète le mieux, en temps de combat, la valeur suprême qu'est la vie humaine animant l'Armée de Défense d'Israël.
Décidément nous ne pourrons jamais dire que les israéliens sont des barbares. Malgré toute la désinformation et l'intoxication médiatique de nos médias, qui s'efforcent de véhiculer une image cruelle d'Israël, les quelques observateurs lucides du monde arabe reconnaîtront un jour ou l'autre qu'Israël dispose de la seule armée dans la région qui agit en vertu des valeurs et des normes de la dignité humaine.
Le plus triste ici c'est que les dirigeants du Hamas ont su, comme d'habitude, exploiter rapidement et " à merveille" la situation humanitaire à Gaza et il ont ajouté un nouvel épisode au feuilleton de leur propagande sophistiquée à destination de l'opinion internationale. Ils ont donné l'impression d'une « grave crise humanitaire » qui se produisait à Gaza et qu'Israël voulait à tout prix punir la population civile affamée suite à la décision prise le 27 décembre 2008 de lancer l'opération « Plomb durci » contre les lanceurs des roquettes. L'effet blocus dans l'opinion publique était déjà négatif. L'offensive militaire était un prétexte de plus pour mettre en scène toute cette « crise humanitaire » et radicaliser les esprits.
Pourtant, toute personne avertit et qui ne porte pas les racines d'un anti-sémitisme primaire est capable de constater par lui-même qu'Israël ne recherchait pas à provoquer une crise humanitaire dans la Bande de Gaza .C'est la raison pour laquelle nombre de convois, y compris d'aide humanitaire, étaient autorisés à entrer dans le territoire de Gaza, durant toute la période de la confrontation , en coordination avec les autorisés concernées et avec un travail remarquable accomplit par le service israélien responsable de l'aide humanitaire à Gaza ( COGAT) .
Depuis le début de l'opération "Plomb durci" Israël a autorisé le passage, par le poste frontalier de Kerem Shalom, plusieurs camions d'aide humanitaire vers la bande de Gaza. Collectées par des organisations occidentales, les marchandises destinées à la population civile des territoires autonomes contiennent des stocks de médicaments et de nourriture.
Il suffit de voir comment Tsahal, qu'on l'accuse de tous les mots (maux) de la barbarie, avait facilité le transfert des convois humanitaires vers la bande de Gaza :
-Le 28 décembre ; le lendemain de l'opération au matin, 23 camions approvisionnés en gaz, médicaments, denrées de première nécessité et autres marchandises humanitaires sont passés par le passage de Kerem Shalom pour Gaza.
-Le 29 décembre ; autorisation d'entré de 63 camions d'aide pour Gaza, l'aide humanitaire a été transférée ce jour là aussi à travers le passage de Kerem Shalom.
-Le 30 décembre ; est prévu le passage de 38 camions supplémentaires transportant de l'aide humanitaire et de 10 ambulances. Le poste frontière de Kerem Shalom restera ouvert jusqu'au passage du dernier camion ; par ailleurs, celui d'Erez était ouvert au profit des urgences médicales.
-Le 31 décembre ; un convoi de 106 camions transportant une aide humanitaire octroyée par différents pays, des organisations internationales ainsi que des sociétés et des hommes d'affaires a transité via le terminal routier de Kérem Shalom. Ce terminal routier était ouvert pour le quatrième jour consécutif.
-Le 01 janvier 09 ; 90 camions d'aide humanitaire, en provenance d'ONG internationales, transiteront ce jour là par le passage de Kerem Shalom vers les territoires autonomes. 12 blessés palestiniens étaient également emprunter la même voie, dans l'autre sens, pour recevoir des soins urgents dans les hôpitaux israéliens.
- Le 05 janvier ; 49 camions de nourriture sont-ils entrés par le point de passage Kerem Shalom vers Gaza. Un couloir humanitaire entre Gaza et Kerem Shalom a été ouvert, permettant aux camions de passer. Le ministère de la Défense a installer un oléoduc partant de Kerem Shalom pour distribuer de l'essence à Gaza. En général, l'essence passe par le point de ravitaillement de Nahal Oz. Mais ce jour là, ce dernier n'a pas pu fonctionner à cause de menaces terroristes.
Sans vouloir continuer l'énumération, juste il faut constater que depuis le début des premiers instants de l'opération, Tsahal n'à empêcher aucun camion de nourriture, de médicaments et d'autres équipements humanitaires à entrer dans la Bande de Gaza.
Depuis la première semaine de l'opération Plomb Durci (27 décembre -3 janvier 2008) ; 10.000 tonnes d'aide humanitaire ont été acheminées à Gaza et 2000 unités de transfusion sanguines ont été délivrées et 20 personnes ont été évacuées vers les hôpitaux israéliens pour y être soignées y compris deux enfants blessés.
En total et pendant toute la période d'affrontement entre l'armée d'Israël et le Hamas, 53.647 tonnes en ravitaillement et de médicaments auraient été autorisés à entrer dans la bande de Gaza y compris l'aide internationale, les dons, les vivres, les fournitures médicales, des médicaments, des produits laitiers ainsi que des produits à base de viande, des vaccins et même de la nourriture pour le bétail.
Au cours de l'opération "Plomb durci" l'armée israélienne a facilité le passage de 2084 camions qui ont remorqué cette aide et 3.162.351 litres de fuel et carburant ont été livrés par l'intermédiaire du Dépôt de Nahal Oz et du terminal routier de Kerem Shalom.
Ces milliers de tonnes d'aide humanitaire qui ont été convoyées par l'entremise d'Israël dans la bande de Gaza durant le conflit dépassent de loin les faibles quantités de nourriture et de biens médicaux qu'a autoriser l'Egypte à travers son seul point de passage de Rafah.
Israël, qui s'est engagée dans une "guerre sans merci" contre le terrorisme demeure humaine après tout. Sa générosité envers les habitants de Gaza mérite d'être saluer puisque elle était plus engagée à les aider cette population que le Grand frère Egyptien.
Comme l'a dit le Premier ministre sortant, Ehud Olmert, « nous ne sommes pas en guerre contre le peuple palestinien, mais contre les terroristes du Hamas, par conséquent nous apportons les vivres au peuple palestinien » Il n'a pas mentit en tout cas, puisque les chiffres sont là (1)
Signalons aussi que trois agences d'aide humanitaire ont envoyé ces marchandises dans la bande de Gaza : UNWRA (agence des Nations Unies de secours), WFP (Programme alimentaire mondial), et l'ICRC (Comité international de la Croix rouge). Ces trois organisations ont été prévenues par les responsables israéliens qu'elles pourront faire parvenir des marchandises. "Nous n'avons pas de limites dans le nombre de camions" disait Olmert le 3 janvier 2008.
Tout au long de l'offensive aérienne israélienne contre le Hamas le Ministère de la Défense Israélien et le bureau de coordination de l'aide humanitaire n'ont pas ménagé leur efforts pour que les convois d'aide humanitaire internationale transitaient entre Israël et la bande de Gaza. Durant l'offensive terrestre les convois humanitaires n'ont jamais cessé de passer aussi au point de passage Kerem Shalom ; des vivres et des médicaments ont pu entrer dans le territoire en continuité.
D'ailleurs une série de vidéos sur le site Internet YouTube ont montré le déroulement des opérations militaires ou l'acheminement de l'aide humanitaire israélienne destinée aux habitants palestiniens de Gaza. Le ministère de la Défense israélien a lancé, de sa part , une initiative inédite visant à promouvoir les efforts israéliens concernant l'assistance humanitaire à Gaza. Il s'agit d'un nouveau site Internet sur lequel était diffusé en direct le passage des convois, via Kerem Shalom (2).
Lorsque certains avaient proposé durant les combats l'instauration de corridors humanitaires, c'était une idée satisfaisante sur le plan éthique, mais tour le monde savait que le Hamas et ses affidés n'en tiendront aucun compte. D'ailleurs, les convois israéliens, comme on a vu, n'attendaient pas l'ouverture desdits couloirs pour apporter des vivres, de l'électricité et de l'essence à Gaza. Discrètement et quotidiennement, pendant que la communauté internationale regardait ailleurs, Israël facilitait le passage des convois humanitaires et honorait son devoir comme Etat juif et démocratique.
Israël avait quand même instauré depuis le 7 janvier 2009 des couloirs humanitaires, durant trois heures par jour pendant lesquelles Tsahal cessait ses tirs. Et si quelqu'un en bénéficie, c'était les gens du Hamas, puisque, les premiers jours, l'essentiel des tirs de roquette étaient constaté pendant cet intervalle de trois heures, sachant que l'armée israélienne ne répliquera pas. Si Tsahal avait assisté à une baisse importante du nombre de roquettes tirées (vingt tirées par jour contre quatre-vingts au début de l'opération), plus de la moitié l'étaient pendant la trêve humanitaire.
En conclusion, le drame humanitaire n'inquiétait pas moins les Israéliens que les autres. Des milliers de tonnes de produits de première nécessité passaient depuis le premier jour de l'opération militaire. Mais ce qui est assez surprenant, c'est que les images prises à Gaza permettaient de se rendre compte que lorsqu'un convoi d'aide humanitaire arrivait sur une place publique à Gaza, les premiers à se servir, assez généreusement d'ailleurs, c'étaient les gens du Hamas : les israéliens ravitaillaient donc leurs ennemis, mais ils le font tout de même !
On sait aujourd'hui avec pertinence que toute l'aide humanitaire d'Israël aux populations civiles de Gaza n'était pas rapportée .La confiscation des fonds internationaux destinée à la population au profit de la classe dirigeante du Hamas s'est passée sous silence (3).Les bénéfices rapportés par les tunnels de contrebande creusés depuis plus d'une dizaine d'années (et non depuis le début du siège israélien en septembre 2008) rapportent encore des millions aux trafiquants d'armes et de biens...
Mais notre lâcheté dans le Monde arabe a fait que nous soyons toujours incapable de regarder la vérité en face ; c'est que le Hamas qui a rompu la trêve, c'est le Hamas qui a provoqué cette confrontation, c'est que le Hamas qui prend en otage un million et demi de personnes et c'est le Hamas qui affame les palestiniens en empêchant qu'ils se développent économiquement.
Mais comme il est écrit: "rien de caché qui ne sera révélé au grand jour"… Espérons ensemble que ce jour soit proche.
(1) Les chiffres sont consultables sur le site du Ministère Israélien des Affaires Etrangères.
(2) voir le lien : http://www.mod.gov.il/pages/general/MaavarKerem-Shalom.Asp
(3) C'est seulement le 4 février 2009 que L'UNRWA a accusé officiellement des « policiers » du Hamas d'avoir confisqué des centaines de colis de nourriture ainsi que des milliers de couvertures destinés à un demi millier de familles de la bande de Gaza. Le premier responsable des Affaires sociales du Hamas, Ahmed al Kourd, a rejeté les faits puis un communiqué fait savoir que c'était « une faute technique ».