L'ONU, la fabrique de la haine anti-juive

Publié le par JSS

J'expliquais lundi que l'ONU fait à Israël un procès sans commune mesure avec le traitement accordé aux autres États impliqués dans des conflits.
Par exemple, en 2006, le Conseil des Droits humains de l'ONU vota une résolution faisant d'Israël le seul État dont le traitement des droits doit faire l'objet d'un examen permanent et d'un rapport chaque session. Évidemment, additionnez les anti-Occident, les anti-USA et les antisémites déguisés en antisionistes, et vous dégagez aisément une majorité parmi les 192 pays représentés à l'ONU.
L'absurde atteint parfois des sommets. En 1976, des terroristes détournent un avion en route vers Tel-Aviv. Le dictateur ougandais Idi Amin Dada accepte que les terroristes atterrissent chez lui, à l'aéroport d'Entebbe.
Un commando israélien donne l'assaut, libère ses compatriotes et liquide les terroristes. Que fait l'ONU ? Elle condamne Israël pour «violation de la souveraineté territoriale de l'Ouganda». Elle laissait cependant Idi Amin massacrer impunément son propre peuple.
Depuis plus de cinquante ans, la Chine prive de liberté politique plus d'un milliard de Chinois. Combien de résolutions la condamnant ont été adoptées par l'ONU ? Pas une. La Chine dispose évidemment d'un droit de veto.
En 1988, l'ONU laisse Yasser Arafat monter à la tribune et s'adresser au monde entier. On le légitimait du coup comme chef d'un mouvement de libération nationale. Certes, il avait commis des actes terroristes, mais on peut dire la même chose d'autres «libérateurs» de peuple, et notamment de l'ex-premier ministre israélien Begin.
L'anomalie est ailleurs. Il existe d'autres nations conquises luttant pour leur liberté: au Tibet, au Kurdistan, et ailleurs. L'OLP est pourtant la seule organisation ayant obtenu cette reconnaissance onusienne. Parce qu'elle combat Israël. Les Palestiniens ont évidemment droit à leur pays. Je note seulement qu'à chaque fois que l'État d'Israël est en cause, les critères diplomatiques et moraux changent.
En 2001, lors de la conférence organisée par l'ONU à Durban, en Afrique du Sud, les responsables n'avaient pas empêché la distribution de tracts mettant sur un pied d'égalité l'étoile de David et la croix gammée nazie.
Cette obsession anti-israélienne de l'ONU se comprendrait si les violations israéliennes des droits de la personne étaient plus lourdes et plus systématiques qu'ailleurs. Il y en a, évidemment, et elles doivent être condamnées. Il faut cependant avoir le jugement déformé par la haine pour conclure qu'elles sont pires que ce que l'on voit chez ses voisins, ou ailleurs dans le monde.
Israël est loin d'être sans reproches. Il a cependant fait la paix avec les voisins qui l'ont voulue : l'Égypte et la Jordanie. Les autres États de la région ne veulent pas lui arracher des bouts de territoire, mais le rayer de la carte. Son armée affronte des combattants dissimulés parmi les civils, ce qui rend inévitable la mort d'innocents. L'ONU n'a évidemment que faire de ces nuances.
Le général de Gaulle qualifiait l'ONU de «machin». Comme il est mort en 1970, il était donc très en dessous de la réalité d'aujourd'hui. Dès qu'il est question d'Israël, l'ONU fait penser à un sanatorium dont les patients auraient pris le contrôle.
Par l'Excellent Joseph Facal pour Canöe Infos
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V
<br /> a propos du discours de Natanyahou a l' ONU, j' ai aimé cette expression de Guy Millière<br /> <br /> "un discours digne dans un lieu indigne<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> un Sanatorium ?????<br /> <br /> disons plutot un asile d' aliénés mais pas si fous que ça ...<br /> <br /> <br />
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