Mahmoud Hitlerinejad à New York: le monde retient son souffle
Malgré l’annulation de la réception du président iranien dans l’hôtel Helmsley de New York , lors du déplacement de ce dernier à l’Assemblée générale de l’ONU, cela n’empêchera pas qu’il va récidiver le 24 septembre 2009 lorsqu’il s’adressera par un discours à l’ouverture de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York.
En 2008, le Président Miguel d’Escoto Brockmann, prêtre nicaraguayen antiaméricain et antisioniste l’avait chaleureusement étreint. Pour cette année, le nouveau président de la 64e session est libyen, Ali Abdessalam Triki, ancien ministre des Affaires Etrangères élu en juin 2009 par acclamation.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’était attaqué à Israël en avril 2009 à Genève lors de la conférence onusienne sur le racisme «Durban II». Les délégations de l’Union européenne avaient quitté la salle durant la charge de l’Iranien contre l’Etat hébreux.
Il faut dire que la situation est grave au Proche-Orient et l’impact des paroles d’Ahmadinejad seront largement plus menaçant pour la paix dans le monde. Le monde entier, obnubilé par le négationnisme dont le régime iranien a fait sa marque de fabrique, s’attend à ce que le président iranien récidive avec un discours délirant qui néanmoins enthousiasme les foules.
Déjà dans son discours, le vendredi 18 septembre 2009, à l’occasion de la « Journée de Qods », Ahmadinejad a encore nié la Shoah, et annoncé la destruction d’Israël. A Téhéran, les partisans du régime ont de leur côté scandé « Mort à l'Amérique » et « Mort à Israël », reprenant les slogans traditionnels de la Journée annuelle de Qods (Jérusalem) décrétée il y a 30 ans par l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, pour soutenir les Palestiniens.
A l'université de Téhéran, où se sont rassemblés les fidèles, M. Ahmadinejad a de nouveau qualifié l'Holocauste de « mythe », des propos qui avaient déjà suscité l'indignation à travers le monde, et affirmé que « le régime israélien était sur le point de s'effondrer ».
"L'existence même de ce régime est une insulte à la dignité des peuples", a affirmé le président nazislamiste.
"Ils (les Occidentaux) ont lancé le mythe de l'Holocauste. Ils ont menti, ils ont fait leur numéro et puis ils ont soutenu les juifs. Si vous prétendez que l'Holocauste est une réalité, pourquoi ne pas autoriser une étude?", a-t-il dit devant les fidèles qui scandaient "Mort à Israël" à l'université de Téhéran pour la journée Qods (Jérusalem).
Le président iranien a déjà nié à plusieurs reprises l'ampleur et même la réalité de l'extermination des juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Les dénégations répétées du président Ahmadinejad sont toujours détestables et choquants .Elles reflètent l'ignorance de cet homme haineux. Il est très important que la communauté internationale se dresse contre cette vague d'insultes. La coïncidence de ce discours avec le début du Nouvel an juif était difficile à supporter.
Comme pour occulter le sort d’une centaine de militants politiques et de manifestants, arrêtés, torturés et parfois massacrés depuis le 12 juin, il a affirmé à l’occasion de la journée Qods (Jérusalem) que le mouvement d'opposition en Iran était en bout de course
Il a même minimisé l’importance de la mobilisation de la population New-yorkaise qui s’organise à l’occasion de sa visite : "Ils ont récemment dit que certaines personnes se rassembleraient à New York pour protester mais le temps de ce type d'action désespérée est révolu", a-t-il dit, en allusion à l'Assemblée générale annuelle de l'ONU qui s'est ouverte le 15 septembre et à laquelle doit participer le président iranien.
Mahmoud Ahmadinejad, parfaite illustration contemporaine du nazisme à la sauce islamique, est une honte pour son pays. Avec ses tirades insupportables, il est une honte pour le monde musulman dans son ensemble. Son antisémitisme revendiqué doit être condamné avec la plus grande fermeté. Les propos outrageants, ignorants et haineux du président iranien sont une sorte de cri sarcastique, d’hilarité démoniaque qu’aucun humain ne peut accepter.
Ftouh Souhail, Tunis