Hommage à Renée Lévy, morte pour la France

Le 31 août 1943, il y a très exactement soixante six ans, Renée Lévy était décapitée à la hache à Cologne
Petite fille d’Alfred Lévy, Grand Rabin de France de 1907 à 1918, fille de Léon Lévy, fondateur de l’Amicale des professeurs de l’enseignement public et de Berthe Lévy, professeur de lettres au lycée Victor Hugo, Renée Lévy, elle-même agrégée de lettres classiques, fut parmi les toutes premières à rejoindre un réseau de résistance, celui du Musée de l’Homme. Lorsque ce dernier est démantelé par la Gestapo, elle intègre le réseau Hector des Forces Françaises Libres. Dénoncée elle est arrêtée en octobre 1941 et, dans le cadre de l’opération de sinistre mémoire Nuit et Brouillard visant à faire disparaitre les prisonniers sans laisser de traces, déportée en Allemagne en février 1942 où elle sera livrée aux bourreaux nazis.
Avant de mourir elle déclarait ; « Je suis une française. J’ai bien fait de servir mon pays. Je regrette seulement de n’avoir pas pu en faire d’avantage ».
Renée Lévy est inhumée dans la crypte du Mémorial de la France combattante du Mont Valérien aux cotés de 15 de ses camarades à qui nous devons une grande part de notre liberté. Parmi eux, une autre grande résistante, Berthie Albrecht.
Je veux dire ici notre reconnaissance et notre admiration.
Je veux dire ici que nous n'oublions pas.
par Jean-François Touzé, Président de la Nouvelle Droite Républicaine, conseiller régional d'Ile-de-France pour le Blog JSS