Scoop JSS: Sarkozy presse pour Hamouri. Israël propose un échange avec Shalit.
Dans une lettre adressée au premier ministre israélien Netanyahu, le président français demande qu'Israël fasse preuve de bonne volonté en relachant Salah Hassan Hamouri. Ce dernier est un terroriste né en France et arrêté par la police alors qu'il planifiait un attentat contre un leader religieux et homme politique israélien (le leader du Shass).
Hamouri, membre du Front de Libération de la Palestine (classifiée comme organisation terroriste par l'UE, les USA et même la Russie) est vit actuellement dans une prison "5 étoiles". Une prison ou les droits de visite sont autorisés, ou il a une télévision privée, un accès à la presse quotidienne, des cours pour passer un examen et, s'il le souhaite l'assistance de la Croix Rouge et d'un avocat.
Par l'entremise non-officiel d'un responsable israélien, la réponse du Premier Ministre de l'Etat Hébreu ne s'est pas faite attendre:
"Puisque vous voulez que nous libérions un terroriste, faites libérer Guilad Shalit. Sans la seconde ou il sera libre, Hamouri sera expulsé vers la France."
Guilad Shalit est toujours retenu en otage par les islamistes du Hamas depuis 1138 jours. Il n'a aucun accès à des soins hospitalier, aucune visite n'est permise, aucun avocat n'a pu le rencontrer. Guilad est, je le rappel, également un citoyen Français.
La différence de traitement entre Hamouri est Shalit est simple: Israël est une démocratie. Elle a enfermé Hamouri pour des faits précis. Le Hamas, lui, tente d'imposer une dictature islamiste à Gaza.
Ci-dessous, une lettre envoyée par l'Elysée à une sénatrice du Nord. Elle date d'avril 2009. Dans sa requête la sénatrice avait réclamé des pressions sans communes mesure sur Israël pour que Jérusalem relâche Hamouri... Elle avait également réclamé plus de soutien pour Hamouri et moins pour Shalit. La réponse Elyséenne avait été parfaite. Depuis, que s'est il passé du côté de l'Elysée?
Dernière info transmise par Pascale: pour info
Salah Hamouri est né à Jérusalem, de mère française, professeur de français à Jérusalem, et de père palestinien, restaurateur à Jérusalem-Est. Il n'a pas la nationalité palestinienne par son père, puisqu'il n'y a pas d'état palestinien. Il ne détient que la nationalité française par sa mère.