Policier du Hamas: "Tu es une femme! Tu n'as pas le droit de rigoler sur la plage"

Une journaliste palestinienne Asma al-Ghul, raconte qu’alors qu’elle se trouvait sur la plage de Gaza, des policiers palestiniens ont voulu l’arrêter, lui reprochant d’être habillée immodestement (comprendre non-voilée) et de rire en public. La journaliste a dit qu’ils lui ont confisqué son passeport et depuis l’incident elle reçoit des menaces de mort par téléphone et n’ose plus sortir de chez elle.
“Ils m’ont accusée de rire à haute voix pendant que je me baignais avec mon ami et sans porter le hijab “, Ghul a déclaré à une ONG de défense des droits de l’Homme dans la bande de Gaza. “Ils ont aussi voulu connaître l’identité des personnes qui étaient avec moi à la plage et savoir si elles sont de ma famille.”
Dans un entretien téléphonique avec le site du jounal saoudien basé à Dubaï, Al-Arabiya, la journaliste a dit que les policiers qui l’ont arrêtée appartiennent aux “forces de securité pour la propagation de la vertu et la prévention du vice” du gouvernement du Hamas. Cette unité du Hamas comprend des dizaines de policiers en civil qui patrouillent les plages, les jardins publics, les restaurants, les salons de coiffure et les cafés pour vérifier que les hommes et les femmes ne se mélangent pas et que les femmes sont vêtues “modestement”.
Ghul dit que beaucoup de femmes palestiniennes ont remarqué la présence des agents de police sur les plages et dans d’autres lieux. Elle a dit que dans la bande de Gaza on parle ces jours-ci de l’intention du Hamas d’imposer le voile à toutes les écolières dès la premiere année de l’école (cours préparatoire).