La France va enfin en découdre avec Kémi Séba (Capo Chichi)

Kémi Séba, ce militant noir ultra-violent et antisémite affiché est à nouveau dans la ligne de mire du gouvernement. Le ministère de l’Intérieur a entamé une procédure de dissolution de l’organisation Jeunesse Kémi Séba (JKS). Ce groupuscule, dont l’objectif assumé est « l’éradication totale de l’entité sioniste », est proche du Mouvement des damnés de l’impérialisme (MDI), présidé par le fondateur de l’ancienne Tribu Ka. Soumayya Sekhmet Fall, la responsable des JKS, a été récemment convoquée au commissariat d’Evry (91) pour se voir notifier la proposition faite à Nicolas Sarkozy de dissoudre le groupement.
Pour fonder cette décision, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, s’appuie sur la loi de 1936, relative aux groupes de combat et milices privées, et accuse les JKS d’être « un groupement provoquant à la haine raciale ou à la violence envers une personne, ou un groupe de personnes, en raison de son appartenance à une ethnie, une nation, une race, une religion déterminée, ou propageant les idées justifiant cette discrimination, haine ou violence ».
La dernière en date remonte à avril dernier. Il avait alors été condamné à huit mois de prison avec sursis par la cours d’appel de Paris. Il était poursuivi pour diffamation, injure, incitation à la haine raciale, et contestation de crime contre l’humanité. Il y a six mois déjà, il avait été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de dix-huit mois pour l’agression du vidéaste amateur Ahmed Meguini, auteur d’un film très critique sur sa vie. En 2006, son ancienne organisation radicale, la Tribu Ka, avait été dissoute pour incitation à la haine raciale, après qu’une trentaine de ses membres a effectué une descente dans le quartier juif historique de Paris, rue des Rosiers, hurlant des menaces antisémites.