C'est l'UEJF qui à déclenché la tempête sur Ahmadinejad!

Après le discours d'Ahmadinejad qui a duré un peu plus d'une demi-heure, malgré cette interruption, une centaine de personnes, essentiellement des membres de mouvements pro-israéliens et juifs, ont bloqué l'entrée du président iranien à une conférence de presse qui était programmée.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a condamné les propos du président iranien, affirmant qu'il avait utilisé son discours pour "accuser, diviser et même inciter" à la haine, une attitude en opposition avec l'objectif de la conférence.
Alejandro Wolff, ambassadeur-adjoint américain aux Nations unies, a dénoncé "le spectacle Ahmadinejad" et son "discours vil et détestable".
Le président français Nicolas Sarkozy a également fustigé un "appel intolérable à la haine raciste", selon un communiqué de l'Elysée. Il a souhaité une "réaction d'une extrême fermeté de l'Union européenne".
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a lui aussi condamné les propos "inacceptables" de M. Ahmadinejad. "Conformément à mes instructions, notre ambassadeur auprès des Nations unies à Genève, qui dirige la délégation française, a quitté la salle avec ses collègues européens et de nombreuses autres délégations", a-t-il fait savoir. "Dès qu'il a commencé à aborder la question du peuple juif et d'Israël, nous n'avions plus aucune raison de rester", a ajouté l'ambassadeur français Jean-Baptiste Mattéi.
Intervenant juste après Mahmoud Ahmadinejad, le chef de la diplomatie norvégienne Jonas Gahr Store a dénoncé les commentaires du dirigeant iranien, "contraires à l'esprit même de dignité de la conférence".
La télévision publique iranienne a diffusé des images du discours du président iranien, montrant certains délégués applaudir et d'autres quitter la conférence. "Le président a poursuivi son discours, confiant, malgré les efforts de certains diplomates occidentaux de perturber son allocution", souligne le reportage.
Mais les propos de Mahmoud Ahmadinejad pourraient se retourner contre lui à l'élection présidentielle de juin prochain, où cet ultra-radical religieux brigue un deuxième mandat. Une partie des Iraniens préféreraient qu'il consacre davantage d'énergie à redresser l'économie de son pays qu'à attaquer Israël et l'Occident