Le ton monte encore entre l'Egypte, le Hezbollah et l'Iran

L'Iran "a utilisé (le Hezbollah) pour être présent en Egypte et pour dire aux Egyptiens: nous sommes là", a-t-il ajouté. Les relations entre l'Egypte et l'Iran, déjà tendues, se sont dégradées depuis que Le Caire a annoncé la semaine dernière l'arrestation de 49 personnes accusées d'être affiliées au Hezbollah et d'avoir planifié des attaques sur le sol égyptien. Les services de sécurité ont depuis indiqué que seuls 25 membres de cette cellule avaient été arrêtés et que 24 étaient en fuite. La police est toujours
à la recherche des suspects dans le Sinaï.
"J'aimerais pouvoir prendre des photos de tous ceux qui sont en train d'écrire en Iran et ailleurs (...). J'aimerais voir leurs yeux et leur visage lorsque leur mâchoire inférieure tombera d'étonnement (...) à propos de ce que le procureur général va mettre dans son rapport", a encore dit M. Aboul Gheit. Le ministre faisait référence aux accusations portées contre les suspects arrêtés. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu vendredi que le leader présumé des personnes arrêtées en Egypte était bien membre de son mouvement et qu'il s'y trouvait en "mission logistique" afin de faire parvenir du matériel militaire aux Palestiniens de Gaza.
L'Iran a rompu ses relations diplomatiques avec l'Egypte en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la reconnaissance d'Israël par Le Caire un an auparavant.