Pessah : la liberté n’a pas de prix
La fête de Pessah célébrée cette semaine marque la sortie de l’esclavage et la fuite d’Egypte. Pessah symbolise la naissance de la nation juive. Tout commence, en effet , avec la célèbre sortie d'Egypte, sans conteste le moment fondateur du peuple juif, qui est également rappelé à chaque Shabbat, ce jour de la liberté. C’est le moment spirituel de la libération pour arriver progressivement au Sinaï, marque le moment de l'accomplissement de la promesse de libération.
Mais parce que le Judaïsme est la religion de la liberté, et qu'une vie d'homme - et de Juif - n'a aucune valeur si elle n'est point libre, ce soir nous pensons à Guilad Shalit, privé de liberté, et d’espoir, depuis plus de 1044 jours. Le sort du soldat Guilad Shalit, retenu captif par le Hamas depuis juin 2006 nous rappelle que la liberté n’a pas de prix. Encore une fête de Pessah avec une chaise vide, celle de Guilad Shalit.
A l ère contemporaine , les juifs continuent à défendre leur liberté et à chercher leurs frères en captivité .Nous nous rappelons ici de la Lettres de Yoni Netanyahou, rédigée peu avant sa mort en juillet 1976 , pendant l'opération d'Entebbe, en Ouganda. Héros national dans son pays, Yoni aurait notamment écrit que Pessah était l'une des ses fêtes préférées du calendrier juif, précisément parce qu'elle se concentre sur la liberté des Juifs. Cette fête est donc le témoignage d'une éternelle quête de liberté.
Il important de comprendre que la sortie d’Egypte n’est pas seulement un événement historique, c’est aussi le témoignage d’espoir pour tous ceux qui se considèrent dans une situation d’exil, car la libération n’est pas réservée uniquement à un peuple tout entier mais aussi à chacun d’entre nous. Nous savons, par exemple, combien les barrières de l’exil moral sont difficiles à franchir. En tout cas, il sera toujours possible de les soulever.
Les juifs qui sont sortis de l'esclavage en Egypte, auront une pensée pour tous les juifs encore oppressés et en particulier pour Gilad, mais aussi pour tous les disparus peut-être encore internés dans les pays arabes.
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