Lieberman: "Le Golan est à nous. On ne le quittera jamais!"

Lieberman, connu pour ses déclarations anti-antisionistes, a insisté sur le fait que la paix ne peut se réaliser qu’en contre partie de la paix. Les déclarations faites par Lieberman depuis son accession aux poste de ministre des Affaires étrangères constitue un renoncement au principe de "la terre contre la paix", qui constituait jusqu'à présent, une base de négociations entre Israël et ses voisins arabes depuis la conférence de Madrid en 1991.
Le Président syrien Bachar al-Assad a déclaré lundi, au moment où Benyamin Netanyahu annonçait la composition de son nouveau gouvernement : "nous n’avons pas de partenaire pour la paix". La Syrie et Israël ont entamé des négociations indirectes par une médiation turque l’année dernière. Mais, les discussions se sont arrêtées à la fin du mois de décembre avec le déclenchement de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. Ehud Olmert, ancien premier ministre israélien, avait récemment affirmé qu’"Israël et la Syrie étaient très proches d’un accord avant la suspension des pourparlers". Israël a gagné le plateau du Golan lors d'une guerre défensive ou les pays arabes voulaient détruire Israël (la guerre de 1967). L'ONU reconnaît le droit d'Israël sur cette terre puisque ces quelques kilomètres carrés ont étés remportés alors que les israéliens se défendaient d'une agression antijuive. Depuis, la Syrie exige la restitution du Golan ayant une vue stratégique sur tout le Nord d’Israël.