l'AIEA enfin au boulot !
Il etait temps ! L'AIEA d'El Baradaï à enfin trouvé des traces d'Uranium sur le lieu du bombardement israélien en Syrie. Les Etats-Unis tout comme Israël et l'UE soupçonnent la Syrie de vouloir camoufler un réacteur nucléaire. Tout cela restant bien entendu "confidentiel" car aucun rapport officiel n'a pour l'instant été remis.
Selon "l'indic" de l'AIEA, les échantillons étaient traités et non sous une forme brute... Ce qui signifie selon les experts que la Syrie chercherait à construire une bombe et non à utiliser cette ressource énergétique pour l'utilisation médiacale ou agricole (comme annoncé officiellement). D'ailleurs, si tel était le cas, pourquoi une dizaine d'ingénieurs Nord-Coréens auraient étés retrouvés mort dans le bombardement israélien ?
La présence d'uranium n'est significative que parce qu'elle est associée avec d'autres éléments découverts dans les échantillons récupérés par les experts de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique lors de leurs visite sur le site. .
La Syrie ne fanfaronne plus. Elle à pourtant tout tenté. Elle à même, au lendemain du bombardement, détruit toutes les traces possibles. Elle à également labouré la terre pour que les particule d'uranium perdues à la surface de la terre puissent être enfouies quelques mètres sous la surface. Malgré tout, selon les derniers rapports de la CIA, le règime de Bachar aurait même recommencer la construction d'un site secret... Au même endroit !
Officiellement, ces découvertes et d'autres précisions figureront dans un rapport sur la Syrie qui sera présenté aux représentants des 35 pays membres de l'AIEA la semaine prochaine, en amont d'une conférence de deux jours qui débute le 24 novembre.
L'ambassadeur syrien à Washington, Imad Moustapha a jugé sur CNN "ridicules" les affirmations américaines. Dans un communiqué, la Syrie a dénoncé une "campagne de fausses allégations" visant à affirmer "la présence d'une activité nucléaire" sur son territoire.
Un haut responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a précisé qu'Israël avait détruit ce réacteur, lors d'un raid aérien, alors qu'il était sur le point de devenir opérationnel. "Israël a pris seul sa décision d'agir. Il l'a fait sans aucun feu vert de notre part. On ne nous a rien demandé", a-t-il assuré.
(En photo : le site syrien bombardé par israel en 2007)