Ils mettent enfin la pression sur la Croix Rouge pour sauver Schalit
Il tombait dans l'oubli. Gilad Schalit à beau être israélien (franco israélien en fait), je ne vois pas dix milles raisons pour lesquelles il reste otage des terroristes du Hamas sans jamais recevoir de preuve de vie ou de bulletin médical.
Lors de sa libération, Ingrid Bétancourt avait appeléeà la libération de Schalit... Mais personne n'a encore vraiment bougé... Et ce ne sont pas des gestes symboliques (comme mettre une photo devant une mairie) qui font vraiment avancer les choses.
C'est ce qu'on enfin compris deux députés britanniques... Ils ont fait appel aux parlementaires européens la semaine dernière. Leur objectif : faire pression sur la Croix Rouge afin qu'elle agisse davantage pour libérer le soldat israélien Gilad Schalit. (Quand la croix rouge demande à Israel de supprimer l'étoile de David comme logo du Magen David Adom ça va... Mais quand Israël demande une faveure...)
"La Croix Rouge a un rôle historique qui est de protéger les droits des prisonniers, et nous sommes perplexes quant aux raisons pour lesquelles l'organisme n'a pas été capable de remplir son rôle dans ce cas précis", a déclaré le député britannique Alistair Burt, vice-président des Amis d'Israël Conservateurs au Royaume-Uni. Comme il le souligne, l'idée n'est pas de diaboliser la Croix Rouge, ni de déresponsabiliser le Hamas. "L'idée, c'est de faire pression sur la Croix Rouge dans toute l'Europe pour faire avancer les négociations", a déclaré le député britannique Andrew Gwynne, président des Amis d'Israël Travaillistes. Il a ajouté que son collègue conservateur et lui-même s'étaient rendus à la conférence en espérant diffuser leur message en Europe.
Schalit a été enlevé par le Hamas au cours d'un raid mené en Israël en juin 2006, un an après le retrait unilatéral d'Israël de la bande de Gaza.
Le Hamas a refusé que des membres d'organisations internationales lui rendent visite. Il y a deux mois, grâce à l'aide du président français Nicolas Sarkozy, le Hamas a permis au soldat de recevoir une lettre de sa famille pour la première fois depuis qu'il a été fait prisonnier. Mais les nouvelles venant de sa propre main se font très rare et certains diplomates se demandent même sii l'homme est encore en vie.