L’israélienne, Amira Hass reçoit le "Prix du Courage en Journalisme 2009"
Quatre femmes journalistes, originaires du Belarus, du Cameroun, d'Iran et d'Israël, ont été récompensées cette semaine à New York, pour leur courage dans l'exercice de leur profession, face aux menaces de mort et d'emprisonnement, aux attaques et aux violentes intimidations exercées à leur encontre.
La Fondation internationale des femmes dans les médias (IWMF) a remis le "Prix du Courage en Journalisme 2009" à la Camerounaise Agnès Tailé, animatrice d'une émission de libre antenne intitulée "A vous la parole", sur la chaîne de TV privée Canal 2 International, à la Bélarusse Iryna Khalip, reporter et rédactrice en chef à Minsk, pour le journal russe "Novaya Gazeta", à l'Iranienne Jila Baniyaghoob, rédactrice en chef du site Web Kanoon Zanan, à l'Israélienne Amira Hass, journaliste du quotidien "Haaretz", qui décrypte l'actualité politique israélienne et palestinienne depuis 20 ans, basée à l'intérieur des « territoires palestiniens ». Amira Hass, née en 1956 à Jérusalem (1).
Elle a étudié l’histoire à Jérusalem et à Tel-Aviv. Après avoir enseigné, elle a commencé à exercer la profession de journaliste en 1989 à la rédaction de Ha’aretz. Elle est une journaliste et auteur très connue pour ses colonnes dans le quotidien Ha'aretz. Elle vit en Judée Samarie après avoir habité à Gaza et elle rapporte les événements du conflit israélo-palestinien depuis ces territoires disputés. Elle a débuté sa carrière à Ha'aretz en 1989, et a commencé à informer depuis les territoires en 1991. En 2003, elle était la seule journaliste israélienne juive à vivre parmi les Palestiniens, à Gaza depuis 1993 et à Ramallah depuis 1997. Deux ouvrages ont été tirés ses expériences successives : l'essai Boire la mer à Gaza et Correspondante à Ramallah, une compilation de ses articles depuis la Judée Samarie, tous deux parus en France aux éditions La Fabrique.