La dictature Lybienne à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU
Le ciel du Moyen-Orient s’est assombri d’un seul coup, lorsque les agences de presse ont annoncé que la Libye s’apprêtait à prendre la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le libyen, Ali Abdessalam Triki, (photo) a pris au nom de la Libye la présidence pour un an de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans son discours à l’ouverture de la 64e session de l’Assemblée générale, l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur de la Libye aux Nations unies, s’est adressé par un discours d’ouverture aux représentants des 192 pays membres.
Pour ce mandat attribué pour un an, sur une base régionale, Ali Abdessalam Treki remplace Miguel d’Escoto Brockmann, ancien ministre nicaraguayen des Affaires étrangères et prêtre catholique. Outre la présidence de l’Assemblée générale, la Libye disposera également d’un siège non-permanent au Conseil de sécurité.
Israël a en effet de quoi s’inquiéter, car il ne faut pas s’attendre que la Libye agisse équitablement et sans préjugés à l’égard des nations. L’ancien terroriste n’a pas manqué au cours d’un sommet spécial de l’Union africaine, le 31 août dernier, de s'en prendre à l'Etat d'Israël. Mouammar Kadhafi, a fait ressortir un bon vieux "Protocoles des Sages de Sion" de son armoire ou il a trouvé une idée géniale: "dire que les juifs sont derrière les problèmes du monde entier".
La folie de Kadhafi qui est hors de contrôle, grisé par ses récents succès concernant la libération par l’Écosse du terroriste libyen Megrahi (et l’obtention d’excuses arrachées au gouvernement Suisse pour l’arrestation de son fils) risque de lui faire perdre la téte et qu’il prendra encore une fois Israël comme bouc émissaire devant l’Assemblée générale de l’Onu
Cette fois il pourra parler librement puisque c’est son compatriote le libyen, Ali Abdessalam Triki, qui est à la présidence pour un an de l’Assemblée générale de l’ONU qui a ouvert sa première session le 15 septembre dernier
Le dictateur libyen qui s'est octroyé le titre délirant de ''leader des dirigeants arabes, roi des rois d'Afrique et d'imam des musulmans'' s’apprête donc à marteler le monde par un discours lamentable, devant l’Assemblée générale qui se réunira le mercredi. L’Etat hébreu est désormais avertit contre une éventuelle mauvaise surprise de la part des Libyens.
Ftouh Souhail, Tunis