Arrêtez-moi, ou l'histoire vraie d'un mec qui voulait se faire emprisoner en Israël
Voilà l'histoire rapportée aujourd'hui par la presse israélienne. En plus d'être insolite, elle a également le mérite de nous rassurer sur les conditions de détention en Israël… Et par là-même, elle nous assure du fait que les droits de l'homme sont bien respectés dans les prisons israéliennes.
Un homme, Amin Amaro, 30 ans est un arabe israélien de Hébron. Depuis quelques mois sa famille lui pose quelques problèmes. Il ne supporte plus ni son père, ni son frère. Il ne sait comment s'en défaire et finalement, après avoir entendu par un de ses voisins récemment relâché d'une prison israélienne que cette dernière était "comme à la maison, la femme en moins", à décidé de se faire arrêter.
Mais pas facile de se faire arrêter par Israël quand on est innocent!
Il prévoit donc un plan. Il part à la bibliothèque de Hébron et envoie un fax au premier ministre Netayahu: "Tes jours sont comptés, tu va mourir". Il signe de son vrai nom et ajoute même le numéro de sa carte d'identité.
Impatient à l'idée de se faire arrêter par les services de sécurité, sa déception est grande quand, après 1 semaine, personne n'est venu l'inquièter. "J'ai attendu, j'étais excité à l'idée de me faire arrêter… Mais personne n'est venu" affirme l'homme à la presse.
Il passe donc au plan B. Il part jusqu'au check-point de la sortie de la ville et demande poliement au soldat de l'arrêter. Incrédulité! "S'il vous plait, faites croire que j'ai essayé de vous tuer. Arrêtez moi. Je ne dévoilerais jamais le secret". Hors de question pour le soldat qui le laisse repartir.
La déception grandit… Il envente alors un 3ème plan:
Il va menacer des israéliens avec un opinel d'une dizaine de centimètres. Il se dirige vers la route de Gush Etzion et voit deux soldates. Ils leur dit alors: "arrêtez-moi, j'ai un couteau de 10 cm! Dites à votre supérieur que j'ai voulu vous enlever". Une fois de plus, pas de chance, la soldate refuse de mentir.
Après quoi, "la soldate est revenue. Elle m'a dit, tu es un fou et il va falloir te faire interner." Elle à donc appelé la police et fait arrêter l'énergumène. Il est jugé aujourd'hui pour obstruction à la justice.