Encouragements du ministre allemand et réaction de Shimon Peres

Publié le par JSS

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Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, arrivé lundi en Israël, a émis l'espoir qu'un "nouveau départ" sera donné au processus de paix au Proche-Orient avec le soutien de l'administration américaine.Steinmeier fait étape en Israël dans le cadre d'une tournée de deux jours qui doit le conduire également à Damas et à Beyrut.

"J'espère que nous sommes en voie de donner un nouveau départ au processus de paix grâce à l'initiative du président américain Barack Obama qui a lancé un fervent appel pour une solution à deux Etats adressé non seulement à Israël et aux Palestiniens mais aussi à leurs voisins arabes", a déclaré le ministre.

Steinmeier, qui s'adressait à des journalistes qui l'accompagnent, doit s'entretenir cet après-midi avec le Premier ministre israélien et son homologue Avigdor Lieberman. Ce Matin, il à déjà rencontré le président Shimon Peres.

Le président a ainsi déclaré  déclaré au ministre que le président syrien Bachar El-Assad devrait "arrêter d'être timide" et entamer des négociations. "S'il veut promouvoir la paix pour son peuple, il devra négocier sans conditions préalables", a-il enchérit.  Il a enfin chargé de transmettre le message au président syrien.

Steinmeier a affirmé que l'Europe et l'Allemagne pouvaient assumer un rôle crucial dans le processus de paix régional. "Je continuerai d'exhorter les difficiles voisins d'Israël --en Syrie et au Liban-- à participer de façon constructive aux efforts en vue de la solution de deux Etats. Si c'est un succès, toute la région en profitera", a-t-il encore dit. Steinmeier effectue sa 14e tournée au Proche-Orient depuis sa prise de fonctions en novembre 2005. Il sera l'un des rivaux de la chancelière Angela Merkel aux élections générales prévues en septembre. Durant son étape à Damas mardi, le ministre allemand doit rencontrer son homologue syrien Walid al-Mouallem et le président Bachar al-Assad, puis se rendre à Beyrut pour des entretiens avec le président libanais Michel Sleimane et le Premier ministre désigné Saad Hariri, avant de regagner Berlin en soirée.

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C
 La Syrie n'a aucune marge de manoeuvres pour négocier avec l'Etat hébreu. A chaque fois qu'apparaît une lueur d'espoir, Damas met sur la table, le cas des hauteurs du Golan. Le gouvernement israélien a beau lui expliquer, les raisons cruciales qui l'empêchent de les restituer pour le moment, mais en vain. Avec le temps tout le monde à compris à Jérusalem que les Syriens avaient les mains liées. En réalité, c'est la République islamique iranienne qui tire les ficelles. Or, Téhéran ayant déjà montré ses mauvaises intentions en s'abstenant  obstinément d'abandonner son programme nucléaire militaire, il reste alors, faute d'alternative, devant le gouvernement israélien que l'option militaire. Lorsque, l'Iran sera vaincu, il ne restera aux menbres du régime syrien que de plier bagages. Nathan Mostafa Chaibane
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