Raid armé sur un hôpital de Téhéran pour arrêter les blessés

Publié le par JSS

Emeutes en Iran
Les agents du ministère du Renseignement et de la sécurité et les forces anti-émeute ont lancé un raid inhumain sur l’hôpital Hezar Takhtekhabi de Téhéran à 1h30 du matin dimanche pour arrêter les blessées des affrontements. Les agents ont agressé le personnel médical. Les forces de la répression ont continué avec leurs pressions jusqu'à 3h30 avant d’être finalement contraints de partir face à la résistance du personnel médical et des familles des blessés. Au cours du raid, les soins ont été suspendus alors que le nombre de blessés arrivant aux urgences ne cessait d’augmenter.
L'attaque sur les hôpitaux, a poussé de très nombreux blessés graves à se contenter d’un pansement et d’un soin superficiel avant de fuir rapidement de peur d’être arrêtés, ce qui pourra entrainer des complications sérieuses pour leur santé par la suite.
Par ailleurs, Ahmad-Reza Radan, le chef adjoint des Forces de Sécurité de l'Etat (FSE) a annoncé dimanche que 60 des organisateurs de la protestation à Téhéran avaient été arrêtés. Il a averti que les personnes arrêtées seraient « traitées avec sévérité », jurant que le reste des organisateurs seraient arrêtés dans les prochains jours.
Dans le même temps, trois manifestants ont été tués dans la nuit (de samedi à dimanche). La répression des manifestations contre élections frauduleuses ont été particulièrement violentes à Ispahan avec 2 morts et à Machhad avec 1 morts parmi les manifestants. A Téhéran des milliers de manifestants se sont rassemblés dans les centres névralgiques de la capitale. De nombreux bus et de motos des forces de l'ordre et plusieurs banques et bâtiments de l'état ont été incendiés. On rapporte des dizaines de manifestants arrêtés. Les manifestants ont scandé « la victoire est imminente, mort à ce gouvernement trompeur », «canons, chars et milice ne sont plus efficaces ».
La brigade spéciale anti-émeute ont chargé les manifestants, les frappant à coup de matraques et tirant des gaz lacrymogène et des sprays de poivre. Les jeunes ont répliqué aux agents à coups de pierres.
JSS et CRCM

Publié dans Ayatolland d'Iran

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Y
"<br /> Coup d'état en Iran<br />  <br /> Cet article est adressé à la population française. Merci de bien vouloir le transmettre à tout organe de presse susceptible de le publier afin que les français prennent conscience de ce qui se passe en actuellement Iran.<br />  <br /> Nous sommes au lendemain des élections présidentielles iraniennes et nous vivons des événements terribles sur lesquels la presse internationale reste silencieuse.<br />  <br /> Durant les dernières semaines, une campagne présidentielle acharnée a opposé quatre candidats  : deux conservateurs - Mahmoud Ahmadinejad et Mohsen Rezai - et deux réformateurs – Mir Hossein Mousavi et Mehdi Karroubi.<br />  <br /> Dans tout le pays et en particulier sur internet, les élections ont suscité des discussions passionnées, notamment lors des débats télévisés aux cours desquels, pour la première fois sur une chaîne publique iranienne, chacun des quatre candidats a débattu ses idées face à ses rivaux. Retransmis sur internet, ces débats ont été suivis et commentés dans le monde entier par des millions d'Iraniens. La campagne a alors pris un tournant décisif en soulevant l'espoir d'un véritable changement politique.<br />  <br /> Que s'est-il passé durant ces douze jours de débats télévisés ?<br /> Au cours de ces douze débats, l'affrontement entre les candidats fut direct et sans concessions. Les uns et les autres s'accusèrent de corruption financière, de gestion catastrophique du pays ou encore de mensonges publics. Pour la première fois sous la République islamique, des divisions internes au pouvoir furent révélées au grand jour, conférant parfois aux débats des allures de « règlement de compte ». A plusieurs reprises, Mahmoud Ahmadinejad s'en est pris violemment à des personnalités politiques importantes du régime, dont l'ex-président de la République, M. Rafsandjani. Ce dernier a immédiatement réagi en se défendant dans une lettre ouverte publiée dans la presse nationale et en le menacant de l'attaquer en justice pour diffamation.<br />  <br /> Retranché dans une posture de victime – qu'il revendique aussi au niveau international, Mahmoud Ahmadinejad a usé de tous les subterfuges pour défendre son bilan aux yeux du peuple iranien.<br /> En effet, que ce soit à cause de sa politique étrangère et de ses provocations sur la Shoah et Israël, ou encore de sa politique intérieure, sa gestion du pays est sévèrement critiquée. En l'espace de quatre ans, les Iraniens ont été témoins du triplement du prix des produits alimentaires et  de la forte inflation des loyers. La paupérisation de la population a entrainé avec elle l'augmentation de la violence, de la consommation de la drogue, etc.<br /> Face aux critiques des trois autres candidats, Mahmoud Ahmadinejad a présenté, à la télévision, une série de graphiques et des statistiques démontrant, par exemple, la baisse du chômage et de l'inflation par rapport aux mandats des présidents précédents. Les chiffres avancés ont été immédiatement dénoncés par les autres candidats qui ont exprimé publiquement leur révolte et leur écoeurement face aux méthodes malhônnetes utilisées par le président sortant pour décrédibiliser ses adversaires et légitimer son gouvernement.<br /> L'attitude populiste et arrogante de Mahmoud Ahmadinejad lors des débats télévisés, a ravivé la peur que représente sa réelection pendant quatre ans et a entraîné un mouvement de mobilisation populaire sans précédent depuis la révolution de 1979.<br /> Dans tout le pays, des partisans du candidat réformateur Mir Hossein Mousavi se sont appropriés la couleur verte pour exprimer leur soutien politique à ce dernier. Durant les dix derniers jours, on a vu apparaître dans toutes les villes iraniennes des gens entièrement habillés en vert, des femmes au foulard vert, des bandeaux verts accrochés aux bords des fenêtres des boutiques... La population affichait ainsi aux yeux du pouvoir sa volonté de changement. L'assise populaire du candidat Mousavi était visible et incontestable. Même dans les bazars de Téhéran et de province, lieux populaires réputés plus conservateurs, tout était vert. A Téhéran, des manifestants ont formé une chaîne humaine de vingt-cinq kilomètres. A l'étranger, les exilés Iraniens d'habitude réticents à participer aux élections, appelèrent à se rendre en masse dans les consulats pour voter. Un immense espoir était soulevé.<br />  <br /> Et pourtant, des signes déjà inquiétants de manipulation des urnes étaient apparus.<br /> En effet, il y a déjà quelques mois, le ministre de l'intérieur et toute son équipe avaient été changés par le président Ahmadinejad. Ainsi, les responsables des élections au sein du ministère, avaient été muté ailleurs et de nouveaux hommes avaient été mis en place.<br /> Malgré cela, les Iraniens pensaient que la manifestation visible et ostentatoire de leur volonté de changement de pouvoir et leur participation massive allait limiter l'impact d'éventuelles triches aux élec
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G
Mon propos est de dire quecontrairement à ce que veulent voir les Occidentaux, les Iraniens, actuellement, ne sont absolument pas dans un régime présidentiel, où le "premier homme de l'Etat" imprime son style, ses "réformes" et deviendrait donc plus "conciliant" aux attentes des gens de l'Ouest, confortablement installés dans leur bien-être, leur "way of life", attendant des interlocuteurs qui leur ressemblent quelques part, des gens apparemment plus "raisonnables", auxquels on peut "parler". Car le fin mot de l'affaire est là : le pouvoir de parler aux Occidentaux, à Obama, sans strictement rien changer sur le fond. Repeindre la façade tout en restant installés dans les mêmes meubles vermoulus, exposer ses signes de "richesse culturelle" pour mieux duper son monde. Ce n'est pas ce genre de régime où un prétendu "réformateur" va agir dans le sens de "l'ouverture", mais au contraire, n'en pourra que mieux réprimer à l'intérieur, tout en maintenant les fondamentaux. L'Iran est gouverné par un Velayat e-faqih, un conseil de Discernement (86 Mollahs) dont la cheville ouvrière, au-delà de la parole du Guide Suprême Ali Khamenei, est entre les mains d'Hachemi Rafsandjani, qui ne sort plus du pays car rechzerché par Interpol pour terrorisme.. Or, c'est cette assemblée qui décide d'absolument tout, politique étrangère, liens avec les groupes terroristes, déstabilisation, progrès nucléaires, etc. Accessoirement : pain pour le peuple. Si ce Conseil décide, le Président est un simple exécutant, une marionnette entre leurs mains : simplement il a son style, sa façon de faire ce qu'un autre ferait d'une autre façon, mais avec les mêmes objectifs fixés d'en-haut.Or, il se trouve que Moussawi, lui-même, n'est pas un "réformateur" sorti des rangs, mais un membre de la famille du Guide suprême, ancien premier ministre qui ne s'est pas gêné pour exécuter 30,000 prisonniers politiques en 3 petits mois, à l'été 1988 et enterrés dans des fosses communes à Khavaran.Rezaï, un autre candidat, est également recherché par Interpol pour terrorisme. Parlons du "réformiste" Khatami, dans la rue aujourd'hui : en guise de réforme, l'oprression des femmes s'est accentuée sous sa gouvernance, pendant qu'il faisait des sourires à l'Occident. Tous ces gens qu'on taxe "d'insurrection" à la télé, sont-ils en train de dire qu'ils veulent changer de "régime"? Veulent-ils en finir avec les différents Conseils au-dessus de leurs têtes? Non, ils veulent juste dire qu'ils"sont prêts à mourir pour Moussawi", leur ancien tortionnaire. Si l'on veut se contenter de ce qu'on "voit sous nos yeux" comme vous dites, se contenter des apparences, pas de problèmes les 86 Mollahs vont trouver l'illusionniste capable de vous mener en bateau jusqu'en 2013. Si on veut mettre un terme à l'hégémonie shi'ite dans la Région, le risque de circulation de bombes sales à x+ n entre les mains du Hezbollah, c'est la structure du dessus du panier qui doit changer, par le représentant commercial pour vous vendre le même produit, mais avec un meilleur sourire. Moussawi ou Ahmadinedjad, c'est simplement voter pour la perpétuation du problème. Alors qu'on ne me parle pas "d'insurrection". Il ne s'agit pas "d'aquabonisme" du tout, simplement de ne pas prendre des vessies pour des lanternes.
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I
Gad, je vous lis tjr avec bp d'attention pour votre intelligence et votre pertinence, maisje ne comprends pas votre propos, TOUS les candidats étaient des vassaux des mollah,donc aucune autre considération n'est à avancer. Ca c'est le réel, qu'y changer ?mais dans la donne, si Mir Hussein avait été interchangeable (comme les autres),y aurait-il eu ce soulèvement ? je crois que la réponse est sous les yeux:je n'ai pas votre science, mais je sais qu'on ne peut démanteler une forteresse en dix jours, et je parle de la forteresse des archaïsmes, des paranoias, des replis sur soi,à l'échelle d'un pays. Par contre je crois aux portes qui sont ouvertes, quand on a été trop longtempsprisonnier, on ne les prend pas, il faut du temps, mais ce temps viendra.Le nucléaire c'est un autre problème. L'antisémitisme aussi.Mais y'a une arme puissante dans le monde: c'est de prendre une tapette et de donner des grands coups sur la tête des "à quoi bon" qui passent.
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Y
Les agents du ministère du Renseignement et de la sécurité et les forces anti-émeute ont lancé un raid inhumain sur l’hôpital Hezar Takhtekhabi de Téhéran à 1h30 du matin xxxxxxxxxsi on avait su !!!on les aurait chargés d' investir l ' hopital shiffa de Gaza, dans les sous sols duquels s'étaient réfugiés des malades autrement plus dangereux (les  tetes du hamas)Tiens au fait ??ou sont les droits de l ' hommiste,les gauchistes,les islamistes,les communistes,les je m'en foutistes,tout ceux qui ont si bien ouvert leurs gueules en Janvier de cette année...mais les Perses, ne sont pas des Zarabes..pourtant ils sont musulmans....mais ils sont Chiites....et ils ont TOUS LES DROITS !!!!    Pétoche oblige !!
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J
<br /> Voilà, tu as tout compris! ;-)<br /> <br /> <br />
G
Jonathan : je t'invite à demeurer relativement prudent, face aux manipulations des Mollahs radicaux et/ou modérés, qui sont les deux faces de la même pièce (de monnaie de singe ou de théâtre). C'est bidon, orchestré, palnifié, on ne laisse filtrer que les infos qui permettront au monde de croire qu'en faisant du sur-place, il bouge quand même!Pour le moment, les Mollahs sont coïncés dans les replis de leur propre mise en scène : soit ils invalident l'élection et la reproduisent dans quelques temps, soit ils en appellent à des "observateurs internationaux" qui constituerait l'aveu qu'ils trichent : http://www.iran-resist.org/article5433.htmlMaintenant, une soi-disant "révolution de velours" consistant à remplacer Ahmadinedjad par Moussawi, le frère cadet du Guide Suprême Ali Khamenei, ancien premier ministre de Khomeiny, bref un réel suppôt du régime d'oppression, serait tout bénéfice pour la légitimité de la dictature mollachique. Même les courants d'opposition sont sous contrôle. C'est un scénario rôdé d'avance pour "donner le change" d'un faux changement de régime, tout en gardant les mêmes en plus "soft". Et en gagnant un Iran nucléaire à la clé. Halte à la naïveté!Toutes les informations de répression (même s'il y en a, mais qu'est-ce que ça leur coûte? Quelques cadavres de plus dans un placard surchargé? Il ne faut pas les prendre pour des enfants de choeur) visent à faire de ces cadres du Parti des Mollahs des "victimes" réalisant une quasi-révolution! Est-ce qu'ils se couperaient du Hezbollah au Liban ou des forces Al Quds partout dans le monde? Du Hamas? Sûrement pas! Ils en ont trop besoin pour assurer leur hégémonie et leur pouvoir d'influence, c'est-à-dire de nuisance. On ne va tout de même pas soutenir la "révolution de palais" des patrons d'Al Qaeda-Hezbollah et des assassins de Juifs sur toute la surface de la planête (Centre AMIA de Buenos-Aires, etc.)???!!!!
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J
<br /> On est bien d'accord que tout cela ne changera rien!<br /> Même si c'était Moussavi cela ne changerait rien... Et au point ou l'on est, il est plus que certain qu'il se sentirait légitime pour continuer la construction de la bombe en toute impunité.<br /> Il faut virer les Mollahs... VOilà la seule solution!<br /> <br /> <br />