Nouvel attentat en Ayatolland d'Iran: vers une contre-révolution?
Le pire a semble-t-il été évité de peu dans un avion de Kisch Air. Selon les autorités iraniennes, un attentat a été déjoué à bord d'un appareil de cette compagnie iranienne. Ce sont les services de sécurité qui ont désamorcé une bombe artisanale alors que plus de 130 personnes se trouvaient à bord.
Cette tentative d’attentat intervient alors que la campagne électorale pour la présidentielle du 12 juin bat son plein. Il est le signe des tensions dans certaines régions frontalières de l’Iran où il y a de fortes minorités ethniques ou religieuses. Il y a déjà quatre ans, lors de la présidentielle de 2005, une série d’attentats à Ahvaz avait fait plus de six morts et des dizaines de blessés. La province du Khouzistan compte en effet une forte minorité arabe. Ces dernières années, la province et en particulier la ville d’Ahvaz ont été le théâtre d’une série d’actions armées menées par des groupes rebelles.
L’attentat manqué de samedi soir intervient aussi après l’attentat-suicide de jeudi à Zahedan, à l’autre bout de l’Iran, qui a fait vingt-cinq morts parmi des fidèles chiites réunis dans une mosquée de la ville.
La province du Sistan-Balouchistan, dont Zahedan est le chef-lieu, compte une forte minorité sunnite. Le groupe extrémiste Jundallah a revendiqué l’attentat de jeudi. Même si aucun groupe n’a revendiqué l’attentat manqué du vol Ahvaz-Téhéran, il est fort probable que les groupes rebelles arabes soient derrière cette action.
Cette tentative d’attentat intervient alors que la campagne électorale pour la présidentielle du 12 juin bat son plein. Il est le signe des tensions dans certaines régions frontalières de l’Iran où il y a de fortes minorités ethniques ou religieuses. Il y a déjà quatre ans, lors de la présidentielle de 2005, une série d’attentats à Ahvaz avait fait plus de six morts et des dizaines de blessés. La province du Khouzistan compte en effet une forte minorité arabe. Ces dernières années, la province et en particulier la ville d’Ahvaz ont été le théâtre d’une série d’actions armées menées par des groupes rebelles.
L’attentat manqué de samedi soir intervient aussi après l’attentat-suicide de jeudi à Zahedan, à l’autre bout de l’Iran, qui a fait vingt-cinq morts parmi des fidèles chiites réunis dans une mosquée de la ville.
La province du Sistan-Balouchistan, dont Zahedan est le chef-lieu, compte une forte minorité sunnite. Le groupe extrémiste Jundallah a revendiqué l’attentat de jeudi. Même si aucun groupe n’a revendiqué l’attentat manqué du vol Ahvaz-Téhéran, il est fort probable que les groupes rebelles arabes soient derrière cette action.
Ces deux actions ne semblent pas avoir influencé le cours du scrutin et la mobilisation des électeurs iraniens.
Après ce nouvel attentat, on peut se demander si la "rue" ne commence pas à réclamer petit à petit la tête du pouvoir... S'achemine t-on vers une contre-révolution? La réponse dans les prochaines semaines...