B'Tselem: procédés staliniens pour ONG pourrie
« -Plus qu'une seule question !
-Moi! Ça fait quarante minutes que je lève la main mais vous feignez de ne pas me voir...
-Et bien, vous garderez vos questions pour vous. Oui? Mademoiselle... »
Voilà, mot pour mot, le résumé de la conférence-débat que j'ai eu avec l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) israélienne « B'Tselem » (ndlr: tiré de l'hébreu, littéralement: « créé à l'image de»).
Souvenez-vous, mercredi dernier, je faisais sur ce blog, un appel à l'information concernant cette ONG. Quelle est sa politique ? Quels sont les arguments qu'ils utilisent ? Comment les contrer? Pourquoi ? Après tout, ont ils raison ? Pourquoi ?..
J'ai reçu une vingtaine d'emails sur ma messagerie et auxquels il faut ajouter les quelques commentaires laissés à la suite de l'article. J'ai bûché sur le sujet de longues heures dans la nuit de mercredi à jeudi. J'étais fin prêt, jeudi à 9 heure, pour poser toutes les questions qui me dérangeait; à la présidente (en photo) de cette l'ONG douteuse.
Après une brève introduction sur sa vie passée (« elle (NDLR: Jessica Montell, Executive Director) vient du nord de la Californie, elle à grandit dans une famille sioniste, elle est elle-même sioniste; ses rêves du « superbe Israël » se sont écroulés quand elle à découvert la vraie nature d'Israël », etc...) elle explique qu'elle est dans cette ONG depuis 13 ans et qu'elle est très fière du travaille qu'elle y fait.
Sachant qu'elle à devant elle, une vingtaine de personne âgée de 25 à 30 ans, qui sont tous très sionistes et qui travaillent tous pour le gouvernement israélien, sa stratégie est d'adoucir autant que faire se peut, ses propos. Elle y va donc très doucement... Elle évite tous les sujets sensibles. Elle devance les questions en répondant à demi-mots aux accusations courantes (par exemple, elle déclare ne pas avoir le sentiment d'aider les anti-sionistes... -sic-).
Malgré tout, notre premier accrochage intervient au bout de quelques minutes. C'est lorsqu'elle utilise le terme « barrière de séparation » que je la contre-dit en lui demandant si elle signifie bien « barrière de sécurité anti-terroriste ». Je ne suis pas d'accord avec elle. Grâce à cette barrière de sécurité, il y a plus eu aucun attentat suicide en Israël, le nombre de terroristes arrêtés en essayant d'escalader la barrière est en constante baisse. S'il « sépare » des gens, on peut affirmer qu'il sépare « ceux qui aiment la vie » à ceux qui veulent détruire celle des autres ».Il est certes vrais que certaines personnes vivent mal la construction de cette barrière, mais après tout, c'est Israël qui s'emprisonne et pas l'inverse! Barrière de « séparation »... Franchement! N'a-t-elle pas honte? Comme si Israël était un état d'apartheid ! Mes meilleurs amis ici sont non juifs, noirs, réfugiés du Darfour, travailleurs d'Asie du Sud... De qui se moque t-elle? Apartheid envers les arabes ? Ceux qui soutiennent le Hamas et qui, dans le même temps, touchent les allocations ? Ceux qui fanfaronnent dès qu'un israélien est victime du terrorisme et qui profite du système sanitaire de l'Etat Hébreu ? Oui, dans ce cas, apartheid. Si elle parle d'un apartheid généralisé contre les arabes, c'est bien mal connaître la situation de ces derniers en Israel... Alors, je me le demande, de quel apartheid parle t-elle ? De celui qui donne exactement les mêmes droits aux arabes israéliens qu'aux juifs israéliens ?
Jessica Montell, la directrice de cette ONG, se met alors dessiner une carte de la « Cisjordanie » sur un tableau noir. Et elle prend l'exemple d'une localité juive (certains diraient « colonie » mais le terme utilisé en anglais « settlement », n'a pas d'équivalent en français. Dans le bénéfice du doute, je lui prête le mot « localité ») situé au nord ouest. Elle affirme que la «barrière » ne suit pas la ligne de 67, qu'elle rentre dans les terres palestiniennes et qu'elle en coupe une partie... Pour favoriser la localité juive qui est en pleine expansion (j'ajouterais que pour toutes les terres en Judée Samarie ou des juifs vivent, l'Etat d'Israel rend le même périmètre de terre plus au sud des lignes de 67.).
Un ami prend alors la parole en lui posant une série de question qui l'accule... Jusqu'à qu'elle soit complètement embrouillée... Ce même ami, Yaïr, lui demande alors: « donc, si je comprend bien... Vous êtes pour le fait que des arabes vivent en Israël mais les juifs n'ont pas le droit de vivre en terre arabe ?» Elle se sent ridicule. Elle est manifestement « dans la merde »... Puis répond que cela ne la « gène aucunement si des juifs vivent en « Cisjordanie ».
-Très bien, dans ce cas, qu'est-ce qui vous ennuie dans le fait qu'une localité juvie grandisse en Judée Samarie ? Faut-il interdire aux juifs d'avoir des enfants?
-Non. Enfin. Ecoutez, nous sommes une ONG. Nous ne parlons pas de politique. Notre but ce sont les droits de l'Homme.
Incroyable n'est-ce pas ? D'autant plus que parmi les derniers communiqués envoyés à la presse, il y en a de nombreux qui dénoncent la « colonisation » israélienne... Fi, elle s'esquive de la manière la plus sournoise qu'il soit... En niant officiellement ses derniers travaux. Elle le fait de la façon la plus ridicule. La plus mensongère. Elle qui se bat avec vigueur contre les gouvernements israéliens. Elle qui dénonce les politiques partisanes. Elle qui appelle régulièrement à l'établissement d'un état palestinien, elle refuse, à présent, de répondre en expliquant sont point de vue politique...
J'aurais tellement aimé lui demander pourquoi elle est toujours persuadé que Mohamed Al Durah à été tué par des soldats israéliens alors qu'il à été prouvé que le document vidéo du cameraman palestinien de France 2 était aussi faux que le Protocole des Sages de Sion. J'aurais tellement aimé lui demandé pourquoi elle ne se bat pas non plus pour les droits de l'homme des israéliens ? Pourquoi elle ne demande pas aux autorités de relâcher des « terroristes » israéliens au même titre qu'elle met la pression pour qu'on relâche les terroristes palestiniens enfermés dans les geôles de l'Etat Hébreu.
Je souhaitais également lui demander pourquoi ne met-elle pas en avant son « sionisme ». Après tout, cela pourrait montrer aux sans cervelles que certains « sionistes » s'occupent également des droits de l'homme dans les territoires palestiniens. Peut-être parce que tous leurs communiqués ne seraient alors plus repris par tous ces sites anti-juifs, anti-israéliens et anti-sionistes...
Je voulais lui demander ses sources, quand elle affirme que 85% des détenus palestiniens sont torturés par les services du Shabak.
J'aurais tellement voulu avoir sa réponse au fait que, selon NGO Monitor (une ONG qui surveille les dérives des autres ONG), ses « comptes » sur le nombre de morts palestiniens sont manipulés... Pourquoi ne s'excuse t-elle pas ? Pourquoi ne publie t-elle pas de nouveaux communiqués ?
Je voulais également lui demander de réagir à l'article paru en novembre 2008 dans le Yedioth Aharonot qui dénonce des « infléchissements de la vérité » de la part de cette organisation (cf.: voir ici l'article traduit en français).
Elle n'a malheureusement pour elle, et pour moi, voulu répondre à mes questions. Par équité, je lui envoie aujourd'hui cet article. Si elle souhaite y répondre, je lui laisserais tribune libre. De cette manière, elle comprendra que ses méthodes Staliniennes ne sont pas celles que les vrais sionistes, qui vivent, en Israël utilisent. Il faut lui faire comprendre à quel point elle à tort. Si dénoncer Israël quand l'armée fait des erreurs est une excellente chose, il ne sert à rien de participer à la démonisation des juifs à travers le monde.
En définitive, je me demande encore quels sont les buts de cette ONG ? J'ai l'impression qu'ils courent après les subventions européennes... Et américaines ! D'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi cette ONG vient d'ouvrir un bureau à Washington ? Pour faire du lobbying ? Pour qui? Pour quoi ?
Enfin, B'Tselem est donc, d'un point de vue personnel que je pense partagé, une « ONG du n'importe quoi »... Comme le dirais ma grand-mère: « B'Tselem? Un vrai attrape couillon !»