Ou étiez-vous quand les écoles de Sdérot étaient bombardés ?
Voici l'extrait du discours de l’ambassadeur israélien aux Nations unies Mme Gabriela Shalev.
Plein de finesse et de détermination.
"Membres des Nation-Unies,
Dans quelques heures, les médias dans vos pays présenteront des photos horribles de sang, le feu, et de ruines de la bande de Gaza. Les Palestiniens hurleront, devant les caméras, au massacre. Et, vous appuyant sur ces photos et sur ces cris, vous exigerez à nouveau de nous que nous cessions de nous défendre nous-mêmes.
Les appels à « mettre fin à la violence » à travers le monde se font entendre seulement maintenant, après des années de violence, et après le retrait d'Israël qui a finalement décidé de réagir.
Je n'ai pas l'intention de traiter de la question de savoir où étaient ces condamnateurs au cours des sept dernières années, lorsque le Hamas meurtrier faisait coïncider ses tirs de roquettes avec la fin de la journée scolaire en Israël, dans l’objectif déclaré de tuer autant d'enfants que possible. La question dont nous devons discuter est pourquoi est-ce que les pays et les médias du monde s’obstinent à critiquer seulement Israël ?
Pas un seul pays au monde n’accepterait de se plier aux critères que le monde exige de nous par opposition au reste du monde, dans une situation de menace d'extermination.
Nos voisins arabes ne sont liés par aucune sorte de code moral. Et ils ont appris à exploiter cette rigueur à l'encontre d'Israël. Ils placent leurs dépôts d'armes sous des hôpitaux et des orphelinats, pour qu’Israël soit bloqué par la crainte de blesser involontairement quelques enfants. Et si cela se produit, ils agitent les cadavres devant les caméras en criant au monde pour obtenir de l'aide.
Les Etats qui exigent qu'Israël se conforme à ces normes morales ne demandent pas la même chose de ses ennemis. Nous sommes face à des dictatures et théocraties, où les homosexuels sont pendus publiquement, où les femmes sont régulièrement lapidées et où les enfants soupçonnés de vol se font trancher les mains. Qu'est-ce que ces États ont à voir avec la valeur de la vie humaine?
Nous demandons aux représentants de l'opinion mondiale d’être honnêtes avec eux-mêmes. Les massacres en Irak, en Afghanistan et au Darfour ont-ils suscité des mesures similaires?... "